C'est quelquechose qu'on ne confie qu'à une seule personne à la fois, mais là comme je suis partageuse ces-jours-ci (à ce propos n'oubliez-pas de rendre visite à moi-je évoquée dans la note précédente) et que je me suis faite taguer par la grenouille qui était taguée par les ménagères qui étaient taguées par la sardine etc etc je me plie bien volontiers au jeu léger qui anime les blogs de femmes ces jours-ci.

Ben oui on ne peut pas faire que dans le sérieux et nous les femmes, nous le charme, nos sourires vous attirent vous désarment nous les anges, adorables et vous êtes ,vous les hommes pauvres diables (merci Julio) prêts à succomber. Mais qu'est-ce qui me rend "so irresistible" ??

Maquillage à quel age ?
Ouh là ça c'était interdit, alors que maman nous la jouait tableau de Monet "une p'tite touche par ci une p'tite touche par là", un jour je devais avoir 12 ans j'ai demandé un crayon à z'yeux "pour plus tard" et elle m'a dit que d'ici à ce que je puisse en mettre il serait périmé :$ ça me laissait envisager le délai d'attente, j'ai eu un pot de nivéa !! Premier trait d'eye-liner (je ne fais jamais dans la facilité) un soir en douce vers 13 ans pour draguer mon voisin sur qui je flashais grave (Pierrot si tu nous regardes ;D ) il a dit "t'as mis de la merde noire sur tes yeux" :O ben au moins il l'avait vu !!

Et depuis c'est tous les jours ?
Ben non, c'est quand j'ai envie, sans impératif de boulot ou autres. Je le fais pour moi en fait !

J'ai toujours dans mon sac :
Un brin de lavande, le mp3, un sticker handica ... c'est pas ça la question ?? M'enfin, chacun ses secrets de beauté non ? rrrrrrrooooo bon d'accord mes sunglasses, ma clé USB, mon épilateur ... ben non rien vraiment rien dans mon sac, ça craint ?

Budget beauté par mois :
Complétement aléatoire, cosméto-compulsive, rien pendant un moment puis d'un coup j'refais la trousse complète !! et puis le coiffeur mais ça j'en ai déjà parlé avec maintenant les colorations pour les cheveux blancs pour raviver mon châtain naturel !

Un produit fétiche :
Heu non, là comme ça j'vois pas, enfin si p'têtre mais là mon éducation m'empêche d'en parler en public :)) ... bon allez je joue le jeu : un gin-fizz pour être moins "coincée" pourquoi vous aviez pensé à quoi ?????

Au saut du lit :
comme dans les feuilletons américains je me réveille avec un teint de rose, l'oeil vif et superbement maquillé de la veille ; comment ça même pas vrai ??

Et avant de me coucher :
Voir ci-dessus ça y répond ...

Une super astuce beauté :
Ce que vous vivez de l'intérieur se voit à l'extérieur ?? non ? déjà faite celle-là ?? dommage !!
Sourire ? De l'amour dans les yeux (remarque ça généralement ça embellit aussi celui qui est en face !! coup double)

Un beauty faux-pas :
L'ombre à paupières irisée qui, avec la chaleur, se sépare en deux lignes distinctes : une de type plâtre et l'autre de type feutre fluo arghhhhhhhh

Un truc qu'il faut faire et que je ne fais pas :
Bronzer intégral ? j'suis plutôt bicolore !!

Ce que j'aimerais qu'on m'offre à part des diamants :
Et si on envoie le message à au moins 5 personnes dans les 5 minutes ça se réalise ?? Des nouvelles mains pour pouvoir continuer à me maquiller ?? rrrrrrrrroooo si on peut plus rigoler ... bon alors une preuve d'amour. c'est quoi ? ben j'sais pas hein : ça, c'est à l'amoureux de trouver ...

 J'vais donc taguer à mon tour ... planquez-vous ... les heureux nominés sont Marion, Cleanettte, ma soeur et Laurence qui répondront en commentaires vu qu'elles nous la jouent les blogs c'est que du plaisir !! J'aurais bien tagué Pascal mais là il se fait une cure de beauté un peu spéciale, j'espère le retrouver bientôt dans toute sa splendeur !!

Parce que parfois la technologie fait des miracles cela fait quelques jours qu'Elisa, dite "Moi,je" nous parle.
Je vous laisserai découvrir son combat pour le droit à la parole, pour le droit à la vie et à la considération de ceux qui pensent avoir tout compris.
Vous qui passez chez moi, laissez-moi vous entraîner vers elle, Elisa qui n'a jamais parlé avec des sons et qui nous livre 40 ans de silence hurlant. L'aventure est brutale et ce n'est qu'un début, moi elle m'a touchée en plein coeur, ce qui me laisse à penser que j'en ai un. Prenez le temps de lire les premiers messages pour toucher du doigt le miracle de ce blog, Elisa nous parle, saurons-nous l'entendre, l'écouter ?

Messieurs d'handica, je m'incline et vous remercie du fond du coeur de nous offrir cette chance de rencontrer d'aussi belles personnes que Moi,je.

Moi,je : dis au bonhomme en pâte que j'espère te comprendre et apprendre à te connaître et qu'ensemble, sur ce bout de chemin, nous saurons ne pas baisser les bras.

Cette nuit le vent a soufflé tes mots à mes oreilles.

Arrive le soir, les tensions de la journée s'apaisent. On a fermé les fenêtres, laissant le vent qui rend fou gémir dans les pins. C'est l'heure où les enfants cuits de soleil se perdent dans un livre, la cuisine qui mijote envahit la maison, chatouillant les estomacs creusés par le grand air ou la journée de travail. C'est l'heure de la tribu, les nerfs mal gérés trouvent parfois une oreille attentive, les chagrins et les espoirs se racontent ou se supportent, se partagent ou se cachent.
C'est l'heure du clan, de ses règles, reprendre le rôle, là où on l'avait laissé le matin, sans oublier que chacun a vécu une journée de son côté. Le repas s'anime, moment de vie chaque jour répété, avec son lot de rires et de paroles échangées. Ce soir le cercle s'agrandit et accueille les Pauline, Marine, pour prolonger encore la journée des copines.
Puis chacun s'éparpille et se prépare à la nuit. Les petites sortent de la salle de bain, ça sent le savon et le dentifrice, les paupières se font lourdes et les bras câlins, une histoire pour les rêves, un baiser qui apaise. C'est l'heure où le sommeil cueille les touts-petits, confiants et libres pour aller vers demain.
Petit à petit la maison s'enfonce dans la nuit et les plus grands flânent encore un peu, il faut renoncer à cette journée qui s'éteint pour céder à l'abandon des corps, préférer pour un moment l'impalpable vie intérieure. J'aime alors la solitude du soir profond, on n'est plus aujourd'hui et pas encore demain, cet autre temps est mien et j'appartiens à ces nuits que je voudrais sans fins. Enfin liberée du manteau des jours, bercée de mots livrés, choisir de vivre demain plus fort qu'aujourd'hui, demain ...

Que vos nuits soient douces ...

8H30


Parce qu'il y a des jours où la pression monte ...

14h42 et excel qui vire au rouge

Une de mes filles avait exprimé dans la semaine son envie de faire quelquechose ce week-end mais TOUS ENSEMBLE. C'est sûr elles ont passé 3 semaines chez mes parents, puis une semaine avec eux à la maison. Quand elles ne vont pas à l'école elles réalisent plus qu'une journée de travail c'est long ... alors le verdict est tombé "vous travaillez beaucoup", elle n'a pas dit trop mais son regard en disait long ..

Autour d'un repas colonie de vacances, nous avons donc balayé le champs des possibles : vélo (non pas sans maman), balade en forêt (non merci pour le dos de maman), accrobranche (et maman qui fait des photos du pied des arbres, bof), Salomé propose ... la pêche (mais d'où elle sort ça ????), cheval (ben non), etc etc ...

Aprés avoir épuisé les pas possibles, les trop chers, les trop loins, nous avons voté pour la clotûre du festival off en Avignon !! la bonne idée que voilà.

Me voilà au volant pour la 3° fois de la semaine direction Avignon, j'ai embarqué les grandes, Bernardo : mes parents et les petites. NRJ nous met "la patate", on chante Mika et Koxie "gare aux cons" ... mais c'est quoi cette chanson ???

Nous voilà arrivés et là il fait chaud comme dans un four, heureusement que des coups de vents viennent de temps en temps rafraîchir l'atmosphère.  

La rue est affichée, chamarée, déguisée, parle plusieurs langues, le tout dans une ambiance bonne-enfant. Un orchestre tzigane ajoute une touche de mélancolie enjouée. C'est l'heure du goûter, churros et glaces à l'italienne, Vava-glace vanille voulait chocolat et de rage jette sa glace à peine léchée par terre rrrrrrrrroooooooo ça y est nous faisont le spectacle nous aussi !! Une vieille dame s'offusque "la pauvre petite ..." ouh là sauvons-nous on va nous envoyer la DASS !!

Les boutiques disparaissent sous les affiches et tentent de solder les soldes, à grand renfort de -70 % (vous croyez qu'on nous prend pour des c..s quand c'est pas soldé ??). Vava-manège se console sur les intemporels chevaux de bois.

Nous resterons un moment devant un spectacle des étudiants de l'école de cirque de Monréal, la troupe est sympathique, un gars pour trois filles. Ouh là z'ont pas de problème de souplesse eux !! Je me demande bien de laquelle il est amoureux ? (nan j'suis pas curieuse, j'm'intéresse c'est tout!).

Vava-clown fait son numéro en allant toucher "le bonhomme bleu" et en s'enfuyant à toutes jambes dans un éclat de rire !

Puis nous arrivons au pied du palais des papes, la pierre blanche contraste sur un ciel bleu dur.

C'est beau mais si Dieu existe pourquoi l'homme a t'il entouré son palais de pavés ?

A l'entrée du théâtre deux de mes idoles posent pour la posterité. Je vous montre le monde vu de ma hauteur, y retrouvez-vous vos yeux d'enfants ?

Des kinés j'en ai épuisé quelques-uns, enfant rebelle j'avais vite compris qu'ils ne me voulaient pas que du bien, ils me volaient mon temps 3 fois par semaine, tordaient, palpaient, mettaient en traction, visaient l'extension complète puis forçaient la flexion. Ils voulaient que je soulève des poids, garde l'équilibre sur des planches à bascule. Ils mesuraient, pesaient, notaient puis constataient que ça ne servait à rien. Je perdais irrémédiablement mes capacités physiques. Jour aprés jour, articulation aprés articulation les destructions osseuses entraînaient une perte de mobilité puis une fonte des muscles, quand les articulations finissaient par disparaître le tout se réorganisait avec plus ou moins de bonheur. A l'adolescence j'ai décidé que s'en était fini de toutes ces obligations, que j'avais autre chose à faire que de passer mon temps à constater que j'allais de plus en plus mal, à chaque séance le couteau entrait un peu plus profond, torsion à droite, torsion à gauche. J'ai donc décidé un jour de laisser à cette maladie le moins de place possible quitte à négliger des traitements, quitte à en payer le prix plus tard, j'avais fait mon choix : ne pas vivre pour la maladie mais plutôt vivre avec même moins longtemps.

Puis est venu le temps de la chirurgie. On a scié, rabotté, creusé, vissé, encastré ce métal qui est en moi puis retendu, modifié, suturé et il a fallu ... rééduquer. Quelques kinés et un déménagement plus tard j'ai rencontré Denis ou plutôt son remplaçant que j'ai failli virer illico-presto mais Denis est arrivé (héhé), sans s'presser (héhé) et alors et alors ... ??

Et alors il était différent. Avant de vouloir tester force et amplitude il m'a écouté, il a entendu les souffrances du passé, il a compris mon non-désir de performance pour la performance et ensemble on a travaillé la qualité de vie, l'économie musculaire, l'écoute de soi et puis doucement, sans violence, la confiance et puis doucement, le dépassement. Et un jour sa petite Marie, il l'a remise debout. Puis un pas, puis deux, puis le couloir, puis l'aller-retour. Demie-heure aprés demie-heure notre bataille a été une affaire de patience pour un peu plus d'autonomie, pour un peu plus de vie. Il n'y a pas de mots pour décrire ce qu'il y a entre lui et moi. Il est mon kiné, mon confident, mon ami, il a vu naître mes trois premières filles, a été mon témoin lors de mon mariage. Il est et restera mon Denis. Cela fait 6 ans que j'ai quitté la Lorraine et je n'ai pas pu remplacer Denis le kiné. Aprés lui personne, ça m'est impossible.
Heureusement l'ami Denis est un fan de la Provence alors de temps en temps il arrive chez moi dans sa belle voiture et on rafraîchit nos états d'âme "ça va toi ?"

 Moi et Denis

Denis et moi

moi et la femme de Denis : Florence !! 

Sachez mesdames (et messieurs) que mon ami Denis vous accueille dans un cabinet flambant neuf à Nancy ICI .

et sachez messieurs (et mesdames) que sa charmante épouse dentiste de profession vous attend ICI 

Allez je vous laisse entre de bonnes mains, quant à moi j'ai un hélico à prendre, bye bye !!

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Le début de la semaine a été plutôt chargé et j'ai abordé la journée d'hier avec un peu d'appréhension, l'aller-retour à Dijon dans la journée soit quelques 6 heures de train, 2 heures de voiture, presque 2H30 d'attente entre deux trains pour 2 heures maxi de rendez-vous à Dijon, comme dirait un certain pourvu que Dieu existe !! et que ce rendez-vous se révèle utile, pourvu que je tienne le coup (mais en fait c'est quoi pas tenir le coup sur une journée comme celle-là ?), pourvu que j'ai pas trop mal, pourvu ... pourvu ...

Autant de "pourvu" ne me motivaient guère et à 5H45 quand les 3 réveils (fallait au moins ça) ont commencé à nous faire l'ambiance fête foraine dans la chambre (bip bip du réveil de la chambre, pirates des caraïbes c'est la sonnerie du mobile de ma grande et Madame rêve de Bashung c'est mon mobile) je dois bien avouer que le coeur n'y était pas. Une petite migraine me travaille le cerveau droit, l'estomac tout vaseux d'un restant d'antalgique de la veille et cette éternelle sciatique qui à chaque instant me rappelle le trajet de ce nerf : Il sort du petit bassin dans le canal sous pyramidal il passe entre le piriforme et l’obturateur interne puis en arrière du carré fémoral.

Dans la cuisse : dans la loge postérieure il répond :

• en avant : au grand adducteur puis au cours chef du biceps
• en arrière : au grand fessier puis au long chef du biceps qui le croise obliquement en bas et latéralement
• médialement : au semi tendineux et semi membraneux
• latéralement : au biceps fémoral

En d'autres mots pensez irradiation douloureuse passant sous la fesse, la cuisse, le mollet et finissant sous la plante du pied ; en un mot : YAHOUCH !!

Je suis tentée de laisser Daniel y aller seul mais c'est moi qui ai eu ce contact il faut que j'y aille, puise puise au fond de toi, pour l'instant l'angoisse est là, l'estomac serré, le coeur à la chamade j'essaie de  déjeuner mais rien ne passe, la moitié d'un café trop noir, geste aprés geste , s'habiller, se coiffer, maquiller pas envie, j'entre dans le rôle en même temps que j'enfile le costume, je ne me laisse pas le choix et ça marche, l'énergie finit par pendre le dessus, je positive, ça fait du bien de sortir, d'aller au contact des clients, j'aime les voyages en train, la compagnie de Daniel est agréable, je me défie, je me challenge, "tu vas le faire et ce soir tu seras contente de l'avoir fait", de toute façon l'heure a tourné, juste le temps d'un coucou sur le blog de Pascal, c'est l'heure : 7h15 me voilà au volant de ma voiture direction Avignon, Tom-Tom programmé par Bernardo m'accueille avec "au carrefour tourner à gauche" bien oui là c'est le bout de mon allée !!

C'est la première fois que je vais seule à la gare TGV d'Avignon, elle est en périphérie de la ville et je guette "le gros carrefour où je dois tourner à gauche", mais Tom-Tom ne semble pas de cet avis, je l'écoute sagement et réalise rapidement que Bernardo a programmé "gare" mais pas gare TGV !!!!!!!!! au secours !!!!!! me voilà embarquée dans un dédale de voies, serrer à droite dit Tom-Tom sauf que là il y a plus de trois voies ... quelques 6 km de détour au pifomètre et avec sûrement une bonne étoile j'aperçois enfin une pancarte gare TGV, sauvée ! Je me gare à la sauvage à l'extérieur du parking, ben oui je ne peux pas prendre les tickets aux entrées des parkings ...

Je rejoins Daniel dans le train qui arrive de Marseille accompagnée par une personne en charge de  l'accueil PMR, il est 9h17 direction Lyon. Je me pose. 1er fou-rire avec Daniel qui vient de déchirer son pantalon de la ceinture jusqu'à mi-cuisse en raccrochant la poche dans l'accoudoir de son fauteuil, l'ouverture béante donne un magnifique aperçu de son caleçon par chance de la même couleur que son pantalon !! Bah ça te fera de l'air vu que là tu es bon pour garder ta veste af af af !!

10H20 Lyon, les personnes qui devaient descendre, descendent et celles qui devaient monter, montent et moi .... et ben Avignon a oublié de prévenir Lyon et il n'y a personne, heu moi j'ai pas envie d'aller à Lille les gars !! Le contrôleur affolé arrive accompagné de deux apprentis contrôleurs, ils ne savent pas comment faire, ça ne m'étonne même plus alors j'explique : la clé là à votre ceinture elle va là dans ce trou et puis vous tournez et là miracle le plancher monte !! rrrrrrrrroooooooo c'est génial dit .... le contrôleur !! qui reçoit visiblement son baptème d'accueil PMR !! Les gars de l'accueil PMR arrivent essoufflés alors que je suis ... sur le quai, je m'amuse un peu et leur fais le sketche de la cliente "PAS CONTENTE" en même temps faut bien que ça leur serve de leçon, je pense à ceux qui voyagent seuls !!

Lyon plus d'une heure trente d'attente. On se la joue touristes avec Daniel le temps d'un café croissant en terrasse devant la gare. Tient, une chaise vide ...

Discussion stratégie commerciale, prénoms de fille (ben oui il va être papa dans quelques jours), un peu de tout, tranquilles sous le soleil lyonnais ...

 Tournent les aiguilles de la grosse horloge du parvis de la gare..

Il est temps d'entamer la seconde moitié du voyage, direction Dijon. Arrivée à Dijon 13h40, j'ai réservé un transport adapté qui nous attend devant la gare - Rendez-vous - retour gare à 16h00

Le RV s'est bien passé, pour aller plus loin nous devons rencontrer une personne à Annecy et une autre dans l'ouest, j'ai comme l'impression que la SNCF va finir par bien me connaître !!

Dijon gare notre train est annoncé voie C , c'est la voie centrale, pour l'atteindre il faut donc : traverser la voie B comme Ballot il n'y a pas d'ascenseur sur ce quai !! Daniel est sommé d'utiliser les escaliers, il n'a pas le droit de traverser les voies, moi si !!

Un gars et une fille m'accompagnent : ils ont enfilé de larges ceintures jaune fluo et sont visiblement flippés !! ils parlent entre eux comme si je nétais pas là (j'adoooooooooore) quand c'est un fauteuil manuel c'est nous qui tirons en marche arrière mais là c'est un fauteuil ELECTRIQUE (sous-entendu ça craint !!), se tournant vers moi "c'est bon vous avez  de la batterie ?" j'entends sa crainte, je lui explique rapidement comment mettre le fauteuil en manuel au cas où (un train de plusieurs tonnes lancé à grande vitesse me coupe la priorité %D  ), "Roger tu me dis quand je peux traverser la voie avec le fauteuil" et moi je reste sur le quai ;))

Roger de répondre "vas-y maintenant mais fonce !!"  nnnnnnnnnnnaaaaaaaan j'vous jure j'invente rien SNCF tout est possible et surtout tout peut vous arriver !!!

Arrivée à Lyon avec 20 min de retard en raison de la "détresse d'un train nous précédent" oh le pauuuuuuuvre ...

C'est pas grave le Lyon Marseille a lui 32 min de retard !!

J'irais bien dormir là toute de suite maintenant, alors qu'il reste Lyon Avignon puis Avignon Villelaure ... allez courage !!

Accueil PMR de Lyon, je leur habillerais bien leurs fauteuils, s'raient beaux avec le logo SNCF tout est possible sérigraphié dans le dos non ??

Je m'éloigne de la gare d'Avignon, seule et goûte ces quelques minutes de solitude, je croise un jogger qui me fait un coucou de la main, oui je sais je suis IRRESISTIBLE ;D

Je retrouve ma chère voiture, Tom-Tom naviguer vers BASE ... il est 21h15, le crépuscule est là, la radio raconte l'histoire d'un couple en voyage en Amazonie, y'a des trains en Amazonie, sont accessibles ??

La route s'annonce longue et pleine de voitures, une brûlante douleur me déchire maintenant la fesse et la cuisse droite, j'avale les kilomètres en douceur, rien ne presse.

Tu la pousses ta caravane !! et toi là avec ton gros camion tu crois que tu vas me coller comme ça longtemps ? même pas peur !! meuh naaaaaaan jm'énerve pas !! j'suis pas fatiguée du tout !!

22h15 je coupe le moteur, Tom-Tom s'est cassé la figure sur un coup de frein et gémit "vous êtes arrivé" Home sweet Home.

J'l'ai fait, j'ai réussi. J'ai survécu à cette journée, manger devant l'ordi, boîte mail, blogs amis, agenda, demain j'ai quoi ??

Allez dodo poulette !

C’est ainsi qu’un samedi sur deux j’allais dormir chez Valérie et inversement et que nous rentrions vers six heures du mat, après avoir écumé les boîtes de nuits du coin, j’avais seize ans en paraissait facile trois de moins, pouvait danser pendant des heures alors que marcher était déjà difficile et prenait sans doute des risques incroyables vivant à Verdun  célèbre pour ses 5 casernes …

Je me souviens d’une soirée en particulier pour un de mes anniversaires et surtout du retour à la maison bien tardif, ben oui sortie de boîte et là pneu crevé !! un peu comme nous ! Pas de souci les filles, nous les zôms on va changer cette vilaine roue en deux temps trois mouvements et vous serez rentrées avec « pas beaucoup de retard », c’était sans compter sur le « mais il est où le cric », les écrous récalcitrants et le « mais elle est où la roue de secours » et les « on est mort de rire » qui ont méchamment fait avancer les aiguilles de la pendule : juste histoire de bien se faire sonner les cloches !!

Bon alors là il faut négocier le retour au bercail dans le plus grand silence, l’arrivée au point-mort, l’arrêt  au frein à main meuh nan arrêtez de pouffer comme ça, zêtes plus drôles là, j’vais me faire tuer ! Puis maîtriser la porte d’entrée, surtout on allume pas les lumières, le couloir à tâtons et hop ni vues ni choppées … et là bing, tombe sur la moquette la bouteille de parfum qu’on a juste jetée sur le lit dans la grande fête des préparatifs … toc ! Ouh là ça bouge à côté … forcément sur le matin le sommeil se fait plus léger …. Swiiift, habile plongée toutes habillées sous la couette, pas besoin de prendre un air faussement endormies : on a déjà le physique de l’emploi. –« Vous êtes là ? » « Ben oui m’man, quand même c’est le matin !! »

Le repas du dimanche midi prenait des allures du bal des zombies agrémenté de quelques fous-rires inexpliqués qui nous attiraient des coups d’œil interrogatifs de mes parents .

Ah quelle était bonne cette liberté !! Celle des instants volés, celle des secrets partagés entre copines, celle qu’on se raconte de temps en temps quand on se voit et qu’on retrouve nos fous-rires complices, « rrrrrrrrrooooooo et tu te souviens la fois des vacances en Espagne quand on était rentré à pied et qu’on ne trouvait plus le chemin, le lever de soleil sur la mer, trôp bô !! » ah ben oui sauf que cette fois là on s’était fait chopper et qu’on s’est retrouvées consignées pendant une semaine entière !! » bah c’était pas grave, il était pas haut le mur de la cour …

Et vous si vous me racontiez une de vos belles escapades, après tout c’est bien la saison non, souvenirs de vacances ?

J'ai récupéré mes 4 filles, leurs valises, leurs doudous, leurs copains, copines qui tournaient depuis quelques jours autour de la maison, et mes parents rétamés, épuisés, HS, usés jusqu'à la corde mais ravis de ces 3 semaines passées avec leurs petites-filles. Ils ont joué le grand jeu : acrobranches (2 fois), cirque, baignades, labyrinthe de maïs, cinoch et tout et tout ...

La maison a retrouvé ses rires, ses serviettes mouillées qui traînent, ses villages playmobil, ses tablées de 8 et c'est juste .... BON !!!!!

Je partage avec vous ce dimanche-bonheur et je pense fort à Pascal qui  attaque demain l'asension vers sa victoire. 

Et vous les vacances de l'enfance c'était chez mamie, en colo, en camping ??