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  • Arrrrrggggghhhhhh !!!

    J’ai vécu hier mes amis une de ces journées qui me font regretter de m’être levé le matin, d’avoir enfourché mon cheval de bataille de la grande lutte de ma vie, d’être plus royaliste que le roi et de vouloir mener ma vie tambour battant alors que, vu mon état, je pourrais être pensionnée de guerre, reconnue ancienne-combattante  décorée de la croix de guerre la patrie reconnaissante et vivre tranquille à l’ombre du mûrier platane à élever mes filles et mes chats, cuisiner en ayant comme références culinaires principales "Les suggestions gustatives de M Picard" et "La cuisine de mes jours heureux de Mme Argel" qu’il vaut mieux cuire avant le dégel.

    Mais comme j’ai été élevée à grands coups de « 100 fois sur le métier tu remettras ton ouvrage »  je me suis donc levée dans l’aube froide de ce matin givré. Sens et indécentes douleurs reprenant vie et droits me poussèrent sans l’ombre d’une hésitation vers l’indispensable douche chaude ….

    Quand soudain dans le lointain de l’aile sud résonna un « maman y’a plus d’eau chaude » qui tel l’olifant aurait du dans mon esprit éveiller des soupçons quant à une conspiration majeure du destin.

    Plus d’eau chaude ? Qu’importe !  Les guerriers ne craignent pas l’eau froide (ah nanméoh ça va pas nan ? MOA à l’eau froide ? t’es fou ?traître  tu veux ma mÔrt ? faites bouillir de l’eau, préparez des linges propres … ah mais nan ça c’est une autre histoire …).

    Me voilà toute prête parfumette devant mon écran quand mon aide de camp baptisé Soldat Look Out de son prénom m’apporta le plan des opérations commandos du jour.

    Au programme le rendez-vous avec les étudiants de l’IEP qui avait été annulé la semaine dernière pour cause d’attaque incontrôlée du blindé. La course contre la montre fût déjà handicapée par une bonne heure de chat blog mails travail acharné : mélange d’appels du camp mobile et des soldats déjà au front réclamant plus de renfort, je quittais donc la base, itinéraire codé dans le GPS, je suis la meilleure des warriors !!

    Arrivée au frein à main dans le parking (nan je rigooole) descente de la plateforme, remontée …. Remontée …. J’ai dit remonte !!! Naaaaaaaaaannnnnn c’est pas le bon jour ! Blindé, tu vas pas me faire ça !! je suis à l’heure si tu REMONTES !!

    Rien à faire ! Appel au camp du warrior mâle « nom de code rapplique tes fesses sur le front » mais warrior mâle propose une diversion inattendue : abandon du blindé, accomplissement de la mission et retour au blindé pour une opération d’assistance sur site.

    J’abandonne donc le blindé béant ne manque plus qu’un écriteau annonçant « bon à piller », je pars sans me retourner, la mission avant tout.

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    Quelques heures plus tard mission accomplie, je refais le chemin en sens inverse tentant d’ignorer les vitrines scintillantes, les tenues de fête, les cabanes du marché noël, l’appel du vin chaud et des châtaignes grillées, je retrouve le blindé toujours aussi béant sous les néons blafards du souterrain.

    Warrior mâle, arrivé sur site, parvient à rétablir le contact défaillant et oh miracle et joie de la technologie la plateforme remonte et moi avec. Me voilà repartie, je largue warrior mâle à proximité de son VL et mets le cap vers la base.

    Je dois faire étape au magasin pour parfaire mon uniforme pour la semaine prochaine, il me faut un nouveau coussin anti-escarres le mien a rendu l’âme sans doute pour cause de caramels, confiture, nougats et chocolats d’usage intensif et à défaut de mains de masseur  il me faut au moins de la mousse qui masse.

    Descente de la plateforme, à mi-course je tente la remontée, c’est bon ça marche, je descends jusqu’au sol, opération "je teste tous les coussins du magasin" un bon soldat prends le temps de choisir les armes qui feront de lui un meilleur warrior !

    Coffre chargé, j’ai les rehausseurs pour pattes de lit, une batterie d’appoint pour le fauteuil et suis assise sur un nouveau coussin, il est 14h30 il serait temps d’ouvrir une ration, retour au camp de base, remontée de plateforme …. Remontééééééé  de plateuuformeuuu … naaaaaaaaaaannnnnnnn, c’est pas vrai !!!

    Pas grave, je sais quoi faire warrior mâle m’a montré le contacteur défaillant, j’attrape au vol le soldat-livreur, explications, exécution immédiate … non rien à faire, la plateforme est clouée au sol … et moi avec.

    Je suis digne, je ne pleure pas, je ne hurle pas non plus, damned je suis faite comme une ratte !

    Un café décaféiné plus tard, armée de patience et de détermination je refais une tentative avec l’aide de la surveilante du magasin prête à aider un warrior en détresse, yesssssssss je remonte !! Je suis sur le chemin de la maison, il est 15h40 mon estomac crie famine, je suis comme schwarzie dans terminator là faut pas m’embêter …

    Enfin la tour de contrôle  - "Tom Tom pour blindé : vous êtes arrivé " Je coupe les gaz, j’imagine déjà le thé brûlant, allez, je descends, … je descends … j’ai dit je descends NAAAAAAAAAAAAAAAAANNNN

    APPELEZ-MOI justM comme M le maudit ou Marie la poisse, cette fois je suis bloquée dans le blindé !

    Et ça fait quoi un warrior bloqué dans son blindé ? ben ça répond au téléphone, ça organise un bureau de campagne improvisé en attendant que la bleusaille rentre du centre d’entraînement et titille le contacteur libérant ainsi votre héros affamé, frigorifié, énervexcité pollué d’idées aussi sombre qu’un certain jeudi 24 pour ce Krach personnel : et je pars à Lyon dimanche et c’est vraiment trop injuste, warrior caliméro sort le drapeau blanc, il en peut plus des hostilités le warrior, imaginez qu’en plus de ce que vous savez déjà et bien l’aspirateur a pris feu, le robinet de la cuisine est HS, il y a une épidémie de grippe et de vermine chez la bleusaille.

     

    Vous me croirez si vous voulez mais à l’heure où je termine mon rapport au lendemain de ce jeudi, l’école militaire vient de m’appeler : warrior junior N° 3 a eu les doigts écrasés dans la charnière d’une porte, faudrait que j’aille la chercher mais j’ai warrior N° 4 au lit et le blindé en rade, le plombier vient de passer : faut changer le cumulus ! J'ai oublié de réserver la cantine et la garderie pour les warriors juniors pour le mois de décembre.....

     

    Alors c’est décidé j’entame un plan de sauvegarde de moi illico nom de code « courage, fuyons »

    1 je décrète ouverte une grève illimitée anti-loi de Murphy, anti loi-des séries, anti année des 13 lunes, tout souci qui souhaiterait postuler à un statut de réfugié chez moi sera immédiatement reconduit à la frontière qu’on se le dise.

    2 cette année j’ai décidé de fêter le nouvel-an le 30 novembre soit AUJOURD’HUI ! Demain pour moi nous serons en 2008 qui est l’année du renouveau, voilà.

    Alors bonne année à tous ! Et surtout vous pouvez vous lâcher sur les bons vœux !

     

    Quant à warrior mâle : jeudi soir, fallait pas me demander pourquoi j’avais pas appelé le plombier, nan fallait pas …

  • Félix m'a tuer

    Parmi les nouvelles résolutions que j’ai prises ces derniers jours en figure une qui est probablement aussi indispensable que contraignante. J’ai décidé d’aller régulièrement chez un double personnage communément appelé masseur kinésithérapeute, en espérant que celui  à qui je vais confier mon sublime corps, aussi fragile et précieux qu’une porcelaine de saxe, soit plus masseur que kiné sinon je file chez ma sœur.  (oui bon mercredi c’est humour niveau grande section de maternelle et puis prout !)

    Il faut dire que ce futur va devoir remplacer dans mon cœur le beau, le doux, l’incomparable, l’irremplaçable Denis  (mesdames cliquez et vous comprendrez, messieurs vous pouvez être jaloux, si si  y’a de quoi).

    Me voilà mardi, faisant dérouler d’un air con-vaincu la longue liste des « cabinets de masseurs-kinésithérapeutes diplômés d'état mais pas accessibles et pendant ce temps-là que fait la police » en espérant tomber sur La Perle Rare entendez par là l’homme (oui ben c’est comme ça tant qu’à se faire masser …) qui saura être à l’écoute de mes besoins, de mes petits et gros bobos, prêter une oreille attentive et sincère à mes bavardages - aïe non plus à gauche – incessants - aïe non plus bas - pendant que - aïe oui là plus haut - il saura dénouer, assouplir, détendre - ah ouiiiiiiii là c’est bon - mon pauvre dos surchargé !

    Perle rarissime s'il en est car devant bien sûr en plus opérer dans un cadre à moins de 15 minutes en voiture parce que : et oh je travaille des fois quand même ! et au ras des pâquerettes cela va sans dire !

    Autant chercher une aiguille dans ma boîte à couture voire même une boîte à couture dans ma maison… quand soudain mes yeux, éléctro-choquant ma mémoire de méduse amnésique, me rappelèrent que dans le village d’à côté (5 km) un dénommé Monsieur Lechat (monsieur J) masseur-kinésithérapeute officiellement sur la plaque dorée passée au miror et ostéopathe à ses heures (que même si tu te fais prescrire de la kiné t’as de l’ostéo tipsée) venait d’ouvrir un cabinet flambant le neuf et les tables électriques high-tech-chauffantes-de-la-mort-qui-tue, cabinet offrant aux plus chanceux les délices de Félix : la balnéothérapie !!

    La thérapie des baleines : tu entres en crabe et tu ressors avec un sourire digne de Moby Dick fredonnant un air de Rivers (Dick .. hé faut suivre un peu).

    Bondissant sur mon téléphone me voilà composant frénétiquement (nan je rigole) le numéro de celui qui serait sans aucun doute mon futur héros, mon futur « sans lui je serai restée tordue et douloureuse », mon déjà ami, Mon kiné quoi, puis ensuite il serait devenu bien sûr Le kiné de Marie !

    Rendez-vous pris pour le vendredi 9h00 avec son associé (toujours monsieurJ)

    C’était compter sans le sauvage qui sommeille en tous les chats !

    Hier j’avais prévu désherbage (ben si quand même) quand soudain le téléphone sonna, dring dring dring … oui c’est bon j’arriveuuu

    -           Bonjour c’est monsieur Lechat

    -           Monsieur Lechat  kemevoulévoudonc ?

    -           Et bien c’est au sujet de votre rendez-vous de vendredi, c’est pourquoi ?

    -           Ben une séance … rééducation post-luxation qui date du mois de mai et même que vous avez refusé d’envoyer quelqu’un chez moi parce que vous aviez trooooooooooop de travail et que votre cabinet, qui est celui-là dans mon village, n’est pas accessible et que la police ne fait rien et que les kiné des environs ils ne se déplacent pas dans les villages d’à côté que même vous c’était pour une question de rentabilité que vous n’avez envoyé personne et que faut pas me prendre pour une prune même si je reste polie comme ça.

    -           C’est à dire que déjà vendredi je n’ai pas de place et que d’abord vous marchez ?

    -           Non je suis en fauteuil électrique même que c’est pour ça que je ne peux pas venir dans le cabinet que vous avez dans mon village … je recommence ? non ? ah ben pourquoi ?

    -           Ah bon alors en plus pfffffff va falloir calculer pfffffff pour une table électrique que pfffff et que le mieux pour vous ça serait de la balnéo ?

    -           Oui ouiiiiiiiii

    -           Mais là faut pas y compter à moins qu’on vous jette dans le bassin et vous nagééééééééééz  ????????

    -           Ben voyons ducon bien sûr je nage même que les copines m’appelle Johnny Weissmuller surtout quand il y a des crocodiles géants dans ma piscine.

    -           Non ? alors pas de balnéo (tu crois quand même pas qu’on va prendre le temps d’aider les pigeons clients  patients à se déshabiller, porter dans l’eau, ré-habiller)

    -           Mais je fais des transferts quand même. sussurerais-je quand même d’une pêtite voix : s’il te plaît monsieur prends-moi dans ton cabinet, je sais pas moi fais-moi des ultrasons peut-être, de la lampe-chauffante oui oui c’est bien ça de la lampe chauffante même pas besoin d’enlever le manteau ça fera sauna en plus j’ai trop de chance !

    -           Bon ben vous savez quoi madame Decker, je vois bien qui vous êtes maintenant, j’ai compris, vous travaillez avec madame machin-votre associée ?

    -           Ouiiiiiiiii ! (lueur d'espoir je suis trop conne naïve)

    -           C’est bien ce qui me semblait …  je vais regarder mais je vous promets rien et puis …. Je vous rappellerai

    -           … ah oui comme au mois de mai que j’attends encore votre appel monsieur Lechat, au-revoir monsieur Lechat … bonne journée monsieur Lechat.

    Félix m’a tuer

    Et pendant ce temps là que fait la police ?

    Je fais la promesse d’éditer un démenti si ce monsieur me rappelle mais vous devez le savoir, on ne sait jamais, si un jour vous avez vraiment besoin d’un kiné : les kinés c’est que pour les  filles qui veulent se faire palper-rouler la cellulite et les gars qui se sont pétés les ligaments croisés en regardant le foot à la télé, et puis c’est pas la peine de râler …. pendant ce temps-là la police surveille les places privés du tout nouveau cabinet flambant le neuf et prévient les cagoles qui passent que attention y’a un trou sur le trottoir : ils ont mis un panneau avec écrit dessus « attention pour votre sécu : y’a un trou ».

     

    C’est pas grave au moins il me reste la franchise !

  • Votez utile, votez pour MOA !!

    Les zamis si je vous ai réunis aujourd'hui dans cette belle ville de Marimégalocity c'est pour vous annoncer ma candidature à une éléction qui ne manquera pas d'attirer votre attention au vu des enjeux politico-économiques mondiaux qui s'y rattachent !

    En effet depuis ce matin je participe à l'éléction ô combien fondamentale en ces temps de mauvais temps et grisaille moralesque généralisée de notre chère blogosphère qui à défaut de tourner rond a le mérite de nous dérider un peu et au moins les zygomatiques, à l'éléction disais-je donc de (roulement de tambour...) "Ma tête dedans ... le cadre " (ben oui hein what else ??)

    Nan je ne fausserai pas votre jugement acéré en vous montrant la photo, en vous donnant le N° ou une quelconque aide qui pourrait manipuler inconsciemment votre conscient car je vous fais confiance mes zamis pour reconnaître le TALENT de la jeune artiste qui s'est prêtée aux délires blogosphériques de sa mère, le TALENT de la non moins jeune photographe de futur renom qui a eu l'insigne honneur de ME photographier pour cette éléction capitale pour l'avenir de MOA !

    Allez et votez le coeur conscient et rappelez-vous toujours que JE VOUS AIME !!

  • Le petit Prince, l’âne et la Provence.

    011ff49b386f0680aab9977aa9edf698.jpgIl était une fois un petit Prince.

    II était né sur une planète orange et comme tous les habitants de la planète orange il avait un cœur gros comme ça. Il avait choisi une maman au cœur tendre et attentif mais cette maman avait un seul défaut : elle habitait à Bordeaux. Le petit Prince n’était pas sensible aux charmes humides des vignes, de leurs fruits et de leurs produits dont on dit pourtant qu’ils sont la boisson des dieux.

    Ce que le petit Prince aimait par dessus tout c’était la chantante Provence où il venait tous les étés prendre un joli teint hâlé en faisant de longues promenades dans les odorantes collines, visitant moult châteaux bordés de cèdres centenaires et de pins  parasols. Il aimait courir dans la garrigue soulevant à chaque foulée joyeuse d’incomparables odeurs de thym et de menthe sauvage. Il aimait aussi la plaine aux milles vergers baignés de soleil, promesses alignées de  récoltes juteuses qu’il prenait plaisir à retrouver au marché du village entre les brassées de lavande et le marchand d’épices.

    Cette année là fût une année particulière pour le petit Prince, cette année là le petit Prince rencontra un âne. Un petit âne gris au regard si doux que le petit Prince se mit à rêver un jour d’habiter la belle Provence, de trouver pour sa maman une petite bastide blanche sous le ciel bleu, entourée d’un grand parc bordé de cyprès pour y soigner des ânes mais surtout sa chère liberté.

    De retour de vacances il en fit un dessin, normal pour un petit Prince, de son dessin il en fit une histoire, normal pour un écrivain, de son histoire il en fit un cadeau. Ce cadeau je l’ai reçu dans ma boîte aux lettres cachée sous le saule-pleureur. Imaginez ma joie émue ce matin de recevoir d’un Prince  un si joli présent. Cette fable illustrée a deux pouvoirs magiques, elle donne à celui qui la lit un permis de rêver sa vie et un message que je vais inscrire de ce pas au verso de mes paupières : ne laisse personne te dire ce que tu es capable de réaliser car toi seul le sais.

    Petit Prince, je voudrais que tu saches que ton message m’a beaucoup touchée et que si le cœur t’en dit je t’accueillerai avec une grande joie dans ma maison en Provence l’été prochain. Nous aurons tous les deux, je le sais, dépassé quelques impossibles et j'aurai mérité un peu plus j’espère cette belle amitié que tu m’offres en partage.

    61108510f6352655f90dd8ddcdaf196e.jpgJ’ai chez moi un petit âne gris, il ne fait pas de bruit mais chaque jour qui passe il me rappelle que l’amitié est un cadeau de la vie à qui sait la vivre, je le baptise ce soir Ulysse comme le petit âne gris de ton histoire, il portera donc le symbole de cette double amitié et m’accompagnera désormais dans mon odyssée merveilleuse.

    Ce cadeau magique que j’ai reçu ce jour portait une mention manuscrite de la main même du petit Prince : « A la jolie Marie, une super nana de la part d’un très jeune écrivain inconnu »

    Comment résister à tant de charme et d'humilité ?

    Petit Prince que ta vie te soit riche de découvertes et surtout pleine de courants d’airs*

    * Dans l’histoire d’Ulysse le courant d’air malicieux qui ouvre et ferme les portes est le symbole de la liberté, il est beaucoup question dans l’œuvre de ce jeune philosophe de barrières, de cages et même de barreaux dorés, cette fable le petit Prince l’a écrite en 2004.

    Je remercie bien sûr Laurence du fond du cœur pour ce message qu’elle souhaite réconfortant et chaleureux.

    Laurence cette surprise m’a apporté tant de chaleur que je ne pouvais m’empêcher de la partager à mon tour ce soir.

     Une certaine qui m’a ouvert la porte de la blogoterre et qui me manque a pour devise « la terre est plus belle que le paradis » : en tout cas cette terre là très certainement.

    En toute Amitié à tous.

    Marie

    et je ne peux pas vous parler de Provence et de petit âne gris sans penser à cet air que je fredonnais petite sans savoir que j'y habiterais un jour comme quoi à coeur vaillant ...




  • Une furieuse envie...

    Cela n'arrive pas ou plus souvent mais ce matin je me suis réveillée avec une furieuse envie de marcher. Envie curieuse antant que furieuse ! Me voilà assise au bord du lit les pieds hésitant à goûter de la dure froideur du carrelage à peine sortis de sous la couette moelleuse.
    Me voilà assise et je me souviens de l'impulsion qui viendrait de mes cuisses pour appuyer au sol la plante de mes pieds et dans un élan offrir à ma petite personne sa verticalité et sa hauteur . Ca ne paraît pas si difficile que ça et ce matin elle est là, cette envie qui me laisse, assise au bord du lit, avec en tête un goût de pourquoi pas et au creux du ventre une énergie inconsommable. Pourquoi cette impatience soudaine, pourquoi cette envie là quand on ne peut pas ? Le temps d'une nuit profonde ma tête aurait-elle oubliée ?
    Je crois plutôt que tous les mouvements qui s'opèrent dans ma vie professionnelle m'obligent une nouvelle fois à mesurer les possibles et qu'il y a des impossibles que je laisserai bien derrière moi !

    Seulement voilà ces impossibles là font de moi ce que je suis et je crois bien que je vais vivre avec dans ce nouveau parcours.

    Ce nouveau parcours qui commencera officiellement le 3 décembre soit lundi prochain et je peux maintenant vous dire où je vais.
    Mon chemin a croisé le leur pour la première fois en 2004 au tout début de mon projet d'entreprise et c'est NiKo qui m'avait répondu au téléphone, puis je suis allée voir Niko et Bruno sur leur stand à AUTONOMIC PARIS en juin 2006, ensemble nous avons mis en place une campagne de communication pour mes produits puis en novembre 2006 Gilles m'a demandé d'écrire un édito pour le site. Et ainsi de salons en salons j'ai pu faire la fête plus ample connaissance avec ces joyeux lurons collaborateurs Vous l'aurez sans doute compris j'ai la grande joie de vous annoncer que je vais faire un bout de chemin avec l'équipe d'HANDICA.COM.

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    Je crois que vous n'avez pas fini d'entendre parler de moi !

    Alors je vous en dirai plus au fil du temps sur mes fonctions, pour l'heure je prépare mon premier déplacement sur Lyon avec un dilemme entre j'y vais en voiture mais "c'est beau mais c'est loin" et j'y vais en train (parce que j'adore le train et que c'est moins cher) mais "sont adaptés les transports lyonnais ?", de ces interrogations étant sûrement née cette furieuse envie d'un nouveau "lève-toi et marche" afin de dépasser des barrières physiques qui ne sont, quand on marche, que détails insignifiants.

    Marie pigeon voyageur : le retour, avec en bandoulière une furieuse envie de marcher que ça marche !

    PS de 20h11 : Sur une idée de moi,lasoeuràmoije : vogue Marie m'a t'elle dit !
    ben voilà !

  • 2000 pensées

    ça y est c'est fait ! rien ne va plus les jeux sont faits ! aujourd'hui à 17h10, pile à l'heure du thé Cat(e) a déposé le 2000° commentaire de mon blog !
    La preuve en image :

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    Et voilà !

    Bon ben j'ai promis une surprise ... ça va venir, patience !

    Je m'en réjouis comme une enfant ! Vous écrire est vraiment un plaisir et vos commentaires m'y encouragent chaque jour, le plaisir ne vaut que si il est partagé !

    Alors c'est du fond du coeur que je vous remercie tous de faire un bout de route avec moi !

    Je vous souhaite à tous un samedi douillet, le ciel de Provence pleure depuis midi, dans ma tasse un peu de thé et 2000 pensées.

  • Ma boîte de jazz

    Pain grillée, confiture et chocolat
    Pyjama, pull angora.
    Mon livre et moi.
    Et de la musique pour mon papa.
    Qui a soixante cinq ans voilà.
    Et qui m’a appris à aimer ces airs là.
    Qui rient même quand ils pleurent tout bas.
    Qui vous font voyager sans bouger d'un yota.
    Qui vous bougent même si vous ne voulez pas.








    Celui là a vraiment pour moi un goût de madeleine, il sent le samedi soir !

    Et vous irez-vous danser ce soir ?


    PS : le 2000° commentaire c'est pour aujourd'hui .... une tite surprise pour l'heureux zélu !

  • Rouler si bas

    Si dans la nuit brillante de pluie vous la croisiez, vous retourneriez-vous ? Passante pressée, trop hâtée par la douce tâche de la maison à parer pour les fêtes, les bras chargés de paquets aux rubans frisés. Jolie femme à l’âge partagé entre un rire enfantin et un regard lourd de combats menés, si ses yeux vous frôlaient y plongeriez-vous ? La suivre un instant la pensée vagabonde, l’imaginer peut-être dans un ailleurs feutré, au rythme lent, de sa course folle, vers son chez elle, chez lui sans doute aussi. Si vous l’aviez regardée vous auriez remarqué, le long de sa jambe droite, cette maille filée qui court vers le sommet mais vous ne l’avez vue, à peine aperçue, si vite éloignée, glissant sans cadence au coin de votre rue, portée par son carrosse d’alu et de silence. Elle s’en va. Et vous ne saurez pas, qu’elle vous a regardé, dévisagé peut-être, avant de disparaître, en un tour de main, vers son autre demain, croiser encore un autre qui ne la verra pas, dans une nuit bruyante si pleine de passantes aux talons hauts perchés et de leurs pas claqués.

  • Le jeudi c'est Puccini

    Emplir le calme silencieux de la maison pour un voyage en harmonie.







    Aurions-nous eu un préjugé ?


    PS de 19h14 : j'ai remis des petits lecteurs pour ceusses qui firefoxent et qui avaient constaté des débordements latéraux sur la colonne de droite !! rrrrrrrrrrooooooo c'est qu'on aime le travail bien fait ici !

    PS du lendemain : Mon président j'ai refait 3 fois la note ! quand ça fonctionne pour ceusses qui firefoxent ça ne marche plus pour ceusses qui internetexplorent alors tant pis pour la vue, fermons les yeux un moment en choeur et laissons nous aller au plaisir des zoreilles :))

  • Plongée en ordre inverse


    Journée studieuse.
    Ce matin j'ai pris le chemin des écoliers et j'ai suivi les conseils de Marcus qui nous en dit plus sur le télé-travail, vous l'aurez compris je vais travailler en grande partie à la maison et il va falloir trouver un nouvel équilibre, de nouvelles règles pour qu'à ses heures la maison soit bureau/machine à café/cafet et qu'à d'autres elle soit nid douillet, jardin d'enfants, étude du soir et aussi blanchisserie, cantine et autres joies et bonheurs de la ménagère qu'elle ait moins ou plus de cinquante ans !

    Puis j'ai travaillé sur la valorisation patrimoniale de mon entreprise.
    Il s'est donc agi de pister tout ce qui peut donner de la valeur à l'entreprise afin de pouvoir, au moment de la reprise, répondre à la question "et combien vous en voulez" ?
    Mes pièces comptables étant classées en ordre inverse je me suis donc plongée pendant quelques heures dans 3 ans de vie d'entreprise, de vie tout court, du plus récent au plus ancien.

    Lentement, le temps de noter, d'estimer la valeur résiduelle de chaque pièce tellement chargée de taxe certes mais surtout de déjà souvenirs que lentement, le temps de repenser, est monté le blues.

    Le dernier salon à Tours, puis Rennes (septembre), les nouveaux documents commerciaux (fin août), la procédure de dépôt de brevet à l'international (juillet), Handica à Lyon (juin 2007) les nouvelles affiches pour le salon Géront-expo (mai 2007) celui où je n'étais pas pour cause de mauvaise galipette, Autonomic grand est (septembre 2006) , Autonomic Paris en juin, Hôpital expo notre premier salon en mai 2006 et ainsi non pas de suite mais ainsi d'avant, jusqu'au dépôt de brevet français (août 2005), dépôt de marque, immatriculation de l'entreprise au greffe, jusqu'au bout du début en mai 2004.
    Il y a ce qui se chiffre par de méchants calculs d'amortissement et puis il y a le reste, à combien vous estimez l'investissement personnel, à combien vous estimez les nuits à remplir des dossiers, à combien vous estimez les week-ends de travail, à combien vous estimez l'espoir, surtout celui qui ne fait pas vivre ?

    Ben moi je dis que mon entreprise est inestimable parce que nous y avons mis tout notre coeur, trop peut-être.
    Elle a, à mes yeux la valeur d'une belle aventure humaine, le goût du risque, la couleur de la passion mais aux yeux des financiers le canada dry ne remplacera jamais le glennfidish.

    J'ai refermé les classeurs.

    Il est temps de tourner la page ou plutôt d'entamer un nouveau cahier, de calligraphier sur la première page une nouvelle enseigne, de s'imprégner d'une nouvelle couleur mais en haut à gauche d'un trait net et décidé j'écrirai mon nom pour inventer une suite à mon histoire.

    Je vais bien.

    Une page se tourne, nous allons la tourner ensemble si vous voulez bien, je suis bien là avec vous, non ?