Mon âme en mot
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Lire mes pages, mine de rien, livrer un peu de mon âme en mot.
Mon amant mot, maître du lieu, se joue du lien et de l’émoi.
Et moi, libre naïve, rêve de flammes ou d’une larme.
L’arme cruelle pour un duel de vies élues et des liés
Délier la lumière par un mot, par foi, si possible.
Cible encore une fois, demain, l’âme ou rien,
L’amour rit un peu à deux mains et pleure d’un rien le jour
Joue, roule, dit, d’un tout faire des plusieurs unis !
Une nie être unie, lui de déni lent, nuit.
L’ennui ne veut plus entendre tant de mots d’elle
Modèles où figent, avec le temps, nos tendres ailes l’une à lui.
Lu, ici tout édit : ci-git l’espéré met d’un maudit
Mais d’un mot dit d’elle, il fuit et lamine la toile
Toi le mal, libre de se tirer d’elle, si elle, lue, aime et le dit.
Elle, le dit-elle ? Autant que l’an tend-il en fin de mâle ?
De ma leçon, mine de rien, livrer toute mon âme en mot
Mon amant mot, maître du je, se lit de moi si je lui tends la main plus que la joue.
Si lu à haute voix(e) la fin d'une ph(r)ase est le début de la suivante ...
***
Commentaires
Superbe Marie !!
Tu sais jouer avec les mots et je sais lire entre les lignes...
Je t'embrasse affectueusement
superbe Marie,
à demi-mots
je te dis bravo,
et merci
pour tous tes mots,
et je m'en vais
à pas feutrés (du moins je vais essayer)
car c'est la nuit
et je ne suis pas encore couchée...
Marie, ah Marie,
que la vie
te sourit
dorénavant,
il est grand temps
et je te dis
un grand Merci
(sur ce, bonne nuit)
(-bon je sais il est tard, ou trop tôt
mais je n'ai pas la dextérité
d'un Pat..* ou d'une Marie !-)
Comme je te parlais hier ma petite cocotte, je t'offre mes deux poèmes, ils sont à toi ...
A Marie D
L'insoumise
Les os éteints
Dans la lueurs tamisée
D'un corps d'enfant endormi
L'insoumise ironise
La sincérité volage
Des mensonges entrecroisés
Le geste d'usure à mémoire longue
Lui a déchiré l'oubli
D'une même lenteur calculée
Le petit poucet, le regard tavelé
Par la vacuité des postillons
Charbonne sa soif
Dans l'artificiel de ses jours
Aujourd'hui ici
Demain ailleurs
Les feuilles cotorep
S'enroulent de concert
En papiers d'Arménie
Comme un cadeau sans emballages
Le parfum d'un ciel bleu orage
La femme blessée rayonne
Les os éteints
Dans la lueur tamisée
D'un corps d'enfant endormi …
A Marie D
Tristesse
Une larme mêlée
D'un sanglot
Mariage de la raison
Et d'une tristesse arrangée
Laisse sur le buvard
Quelques brassées
De pétales d'encre
Arrachées à hier
La fleur s'agace
Urticaire tenace
L'insoumise
Femme à douleur
Ramassée au fond
Du fauteuil de pierre
Pense au passé refroidi
Journées emmurées
C'est l'hivers stratégie
Pas encore l'enfer
Tout comme, tout gomme
Et cette odeur enivrante
Du chèvrefeuille
C'est la fête à chagrin …
Je t'embrasse l'insoumise ..
Pat ...*
Salut Laurence !!!
Pat ..
ah mon Pat ! je pensais bien publier ton poème aujourd'hui ... !
bon ben c'est fait mais ils auraient bien mérité une note rien que pour eux !
Biz mon Pat !
Patounette je sais bien que tu lis entre mes lignes, moi aussi je t'embrasse :)
Ma discrète Laurence à pas feutrés, tout en douceur au creux de la nuit qui vient m'offrir en cet endroit quelques mots en vers sur la pointe des pieds !
Bon samedi à tous les trois,
Penses tu ma petiote, y a pas de mérite dans ce que j'écris, finalement je suis heureux d'écrire pour écrire déjà et puisque qu'on m'en redemande, alors je m'exécute ...
En tout cas je n'ai pas précisé mes ton poème est beau tout naturellemnt beau ..
Bises ..
Pat ..*
Oh ! oh! en te relisant tout d'un coup je lis une touche de deception " bon ben c'est fait mais " excuse moi ma chère Marie, j'en prends conscience après coup, vraiment désolé, mais tu sais le Pat c'est un gars simple, et qui ne court point après la gloriole, bon c'est promis je réflêchirais à deux fois si cela devait se représenter ..
Pat ...*
oh que oui Marie, les poèmes de Pat...* méritent bien une note.. que dis-je bien davantage qu'une note d'ailleurs ! ...
Mais sans doute n'est il pas trop tard... il n'est jamais trop tard et l'ami Pat...* en a plein sa besace... de poèmes, n'est il pas cher Pat...* ?
P.S. : désolée d'avoir "squatté" ton blog au creux de la nuit, j'ai lu ton poème, et de suite mes doigts ont couru sur le clavier, et ont pondu un semi-texte-banal et donc c'est pas du tout travaillé, juste du spontané.. désolée...
Ma Laurence (tu as vu je mets volontairement Ma Laurence)
je voudrais que tu saches que tu es ici comme chez toi, que recevoir un commentaire me ravit à chaque fois, au petit matin ou dans la profondeur de la nuit, ici c'est ouvert 24/24 et 7/7, vois-tu je me sens vraiment bien ici et je voudrais sincèrement que ça soit accueillant pour tous alors ... plus de désolée, pardon ou autre ... je suis contente que tes doigts aient couru sur le clavier pour me laisser ces quelques mots, chère Laurence !
C'est tout simplement magnifique. Je ne suis pas fan de la poésie de blog en général mièvre et sans saveur. La tienne est tout sauf ça , elle est vraie, elle est forte et j'espère avoir le plaisir de te lire encore et encore !
Wawaa
C'est tout simplement magnifique. Je ne suis pas fan de la poésie de blog en général mièvre et sans saveur. La tienne est tout sauf ça , elle est vraie, elle est forte et j'espère avoir le plaisir de te lire encore et encore !
Wawaa
ils t'ont tout dit
dit marie c'est toi quil'dit
dit : lié a ton amant
ment pas allez
fo lire entre les lignes ?
ne dis mot et cons(s)ent (ya 1 ou2 s à consentir!!!!!)
t'es extra ma grande........
gros bisouxx
la cat
Prenez en de la graine les filles, voyez comme la douce Laurence est gentille avec moi ah! ah! ah! je riigole c'est sur, mais je l'aime bien cette Laurence ....
Pat ...*
Merci à tous mais à ce petit jeu là ne me faites pas dire ce que je ne dis pas ! J'ai renoué avec mon âme en mot, après quelques notes presque vides, j'avais envie de vous m'écire sur un autre ton, et bientôt le retour de l'humour, je le sens qui se trémousse ! et puis 4 jours avec mes clowns préférés devraient fournir leur lot d'anecdotes !
T'a fumé un pétard l'insoumise ?
Fait gaffe avec les pétards ou le tabac, J’ai connu un brave couillon, sa femme fumait 20 paquets de cigarettes par jour, elle adorait fumer que veux tu, alors évidement elle en est morte, alors son brave couillon de mari la faite incinérer pour qu’elle puisse fumer une dernière fois. Je t’expliquerai la suite avec les pétards ..
Pat …*
non non monsieur pat mon sarthois ! je n'ai pas fumé ! j'ai fait mes 3 heures de routes SANS ENCOMBRE , sans flash, juste la musique et moi qui chantait à fond les ballons dans la voiture là au moins je n'embête personne ! je me suis arrêtée pour prendre un café et là je suis tombée sur une bande de motards et .... rrrrrroo je vous raconterai :)))
bon là je suis un peu cassée, le dos en vrac mais ça va le faire ... je maîtrise :))
Bon, me voilà bien rassuré, alors à toi aussi l'insoumise, celle qui rentra des motards, je souffle quelques pétale de paix, receptionne les bien toutes, car elles sont précieuses mon amie, et c'est un volcan qui te les envoie, un volcan éteint certes, mais un volcan qui gronde parfois ...
Pat ...*
Très beau texte !
Ce texte : une nouvelle facette de petite Marie : et après lecture je dirais "grande Marie" et chapeau bas.