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  • Bris de silence

    Tais-toi.

    Il est probable que ce blog soit né de ces deux mots.

    Tais-toi, mais souris. J'ai obéi. Longtemps.

    Depuis trop longtemps déjà le silence a fait main basse sur ma maison, sur mes racines au point que les effluves nauséabondes des crimes et des rancœurs trop longtemps mâchées débordent désormais des murs d'enceinte. Petites bouches cousues à points serrés. Visages de plâtre, ne pas penser pour ne pas comprendre, ne pas réfléchir pour que le miroir reste sans tain. Sourire, pour masquer les souffrances. Souffrir pour dire autrement.

    Regardez mon sourire il éclate en bris de silence.

    Sachez que je vais le garder, mais un sourire qui en dit long, et vrai. Un sourire qui n'a honte de rien, de ceux qui n'ont pas besoin de mots pour être bavards, un sourire au-delà des polémiques aveugles, de la méchanceté taiseuse, du silence factice, facile et assassin.

    Ecoutez mon sourire il résonne en bris de silence.

    Tais-toi est un dogme puissant au coeur des innocents bâillonnés, entravés d'enfances murées jusqu'à l'ultime vieillesse. Meublées de bavardages les maisons. Parées de dorures les vies pour peindre les décors d'Epinal aux yeux éteints. Brise, brise, brise le silence en éclats de conscience, à grand coups de rasoirs dans les toiles de fond. Pointée du doigt, désigner en cruelle d'avoir rompu le pacte toxique. Victorieuse rébellion, révolte bruyante à mon insoumission.

    Ressentez mon sourire, déchaîné en bris de silence.

    Fade est le goût des vies tues, le temps adoucit les aigreurs, suaves se font les voix de miel à vous écoeurer des fleurs, ne plus sentir mais ne plus sentir rien. Dormir jour et nuit pour que la fumée ne pique pas les yeux et que les bouches respirent l'air vicié des vieux enfers, taisant l'essentiel, ne laissant échapper parfois que quelques boulettes charbonneuses. Il faut s'éloigner des terrils pour oublier l'odeur et goûter les parfums des instants précieux.

    Croquez mon sourire, il respire en bris de silence.

    Vivante !

    Et puisqu'il n'y a de paroles sans coeurs attentifs, à vous qui lisez mes batailles, merci.

  • Fleurs

    Jolie coupe de fleurs à ma table nappée de blanc,
    Fraîcheur printanière au coeur des vieux enfants.
    Surprise émue, merci sourire aux yeux brillants.
    Offrande jardin côté cour, promesse de toujours.
    Attentivement observer l'ouverture chaque jour,
    Fleurs naissantes encore de nos neuves amours.

    fleurs,muguet,1er mai