Imagine
Copyright © Maxine Decker
Imagine
Il y aurait l'absence, tue et je serais, là.
Il y a ici le banc, trop petit paraît-il,
Est le silence, je m'y assois, encore,
Si j'ignorais, jusqu'alors, son existence
Éternelle fulgurance, de mémoire, subtile
L'homme derrière, moi et le bois mort
L'arbre à l'ombre douce, berce l'âme
Seule. La lumière vit. Inonde l'essence,
Au fond, le coeur des fleurs denses. Immobile,
Tuer las le mal, d'une mauve souffrance
Indolence vague au souffle. Visible, là.
Tu es. Mon amour, infini. Sois encore.