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  • Imagine

    auribeau,maxine decker

    Copyright © Maxine Decker

     

    Imagine

    Il y aurait l'absence, tue et je serais, là. 
    Il y a ici le banc, trop petit paraît-il,
    Est le silence, je m'y assois, encore, 
    Si j'ignorais, jusqu'alors, son existence 
    Éternelle fulgurance, de mémoire, subtile 
    L'homme derrière,  moi et le bois mort
    L'arbre à l'ombre douce, berce l'âme
    Seule. La lumière vit. Inonde l'essence,
    Au fond, le coeur des fleurs denses. Immobile,
    Tuer las le mal, d'une mauve souffrance
    Indolence vague au souffle. Visible, là.
    Tu es. Mon amour, infini. Sois encore.

     

  • Jouez violons !

    Symphonie maladroite, cacophonie merveilleuse, initiation féroce, rite de passage en humilité, épreuve d'ultime résilience.

    Pantin absolu ou guerrière de l'impossible ?

    Finalement ce qui fait la différence n'est pas le résultat de l'expérience qui, quel qu'il soit est parfait, mais la façon dont vous l'évoquez, creusant, au creux de vos neurones attentifs, la voie. Votre voie. Ce chemin unique dont vous serez dignement fiers ou résolument honteux. Progresser, en conscience de ce qui vous motive intrinsèquement et du comment vous souhaitez percevoir vos choix dans l'avenir, donne au présent son éclat puissant. 

    Faire de son mieux, avec coeur, tout est parfait, sont de grands libérateurs. Etre d'humbles responsables résilients : la voie, les pas et le dessein. Il faut, pour cela, bien s'aimer. Gonfler son âme entière de confiance. Savoir trébucher et renaître trois fois. Dépouillé, dépecé presque, ne conservant peut-être qu'un infime voile, pudique et mystérieux, sur l'abysse intérieur ainsi visité, traversé, illuminé. Ainsi va la voie. Etre non pas parvenu mais parvenant.  Par vices et victoires, défaites assommoirs, renaissances subtiles. Légers, comme de la cendre, au son des violons.