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Enfantissime

  • Mais où est-il donc passé ?

    Ce curieux mois de septembre ! Voilà bien longtemps que je ne vous ai pas donné de nouvelles et depuis quelques jours elle me démange, me grattouille, la plume !

    Mes amis, mes amis, j'ai survécu à une tempête ! Une de plus me direz-vous, en septembre encore.

    Un résumé ?

    - Un bras cassé pour Eva le 30 août, petit radius en motte de beurre, la médecine ne manque pas de métaphore, de résine aux urgences ah non là c'est trop demander ...

    - Une rentrée en 6° plâtrée faute de mieux, une rentrée en seconde

    - un coup de fil pour grande Fantastic sur liste d'attente pour une licence le jeudi 4 à 15h00 pour une pré-rentrée obligatoire le ...5 à 14h00 .... à LYON yahouuuuuuuuuuuuu ça n'a plus cessé depuis, nous nous sommes toutes engouffrées dans le tambour de la machine à laver.

    En une semaine ma grande a réussi l'exploit de s'inscrire à la fac, se trouver un appart, signer son bail, acheter des meubles sur le bon coin, déménager au milieu de la paperasse, formalités diverses, ouverture du gaz, abonnement transport et contractualisation d'un prêt étudiant parce que l'urgence ça douille !!! Pilotée à distance dans tous les sens du terme par maman qui bénit un peu plus Internet chaque jour !

    - une installation et un envol un peu douloureux pour ma deuxième grande qui va commencer sa prépa-kiné lundi qui vient.

    - Au milieu des rentrées municipales, communautaires et associatives.

    - Perturbée par un accident de travail pour ma chère auxi Véro qui paye l'incompétence d'un formateur sous label, vacances + arrêt pour la seconde auxi, au secours la remplaçante mais là ça mérite une note entière pour un zéro pointé, label Handéo qu'ils disaient ...e 

    - Ponctué d'un merveilleux Festival Rendez-vous oh le bien que ça nous a fait !

    - Hachée par un genou en beurre fondu qui ne cesse de me lâcher en septembre le mois des fuites !

    - Et hier sous la pluie et le plafond qui menace de rompre tant le toit, émoi, prend l'eau.

    Mais où est-il donc passé ?

    Ce curieux moi de septembre ?

    J'ai survécu, mes filles sont merveilleuses !

    Des envies et des projets plein le bureau, un livre à éditer, un autre à écrire et des notes pour tout vous raconter, cet été riche de travail sur moi, des expériences chamaniques incroyablement merveilleuses, un petit livre précieux sur le pardon à partager avec vous.

    Forza Forza Fémina (mais un peu trop dans le dur encore à mon goût)

    Et puis cette France qui va si mal.

  • Fantastiques Fantastics

    Une note pour saluer les performances scolaires des 4 Fantastics qui ont toutes réalisé une année chargée d'efforts et de réussites. La rentrée prochaine sera placée sous l'emblème d'une deuxième année à Aix (ou d'une première année pour cause de réorientation en cours d'examen), d'une terminale S,d'une 3° et d'un CM2, trois fins de cycle sur 4 !!!

    maxine decker,salomé decker,lola decker,maxime sandeau

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    Mes Fantastics filles je vous aime et vous remercie pour tout le travail scolaire fourni cette année, encore bravo !

    Je vous remercie pour tout l'amour que vous me donnez et pour votre implication auprès de moi. Je mesure les sacrifices faits avec le sourire "c'est normal maman", je mesure votre légitime inquiétude quant à mon avenir, au vôtre. Jusqu'ici l'amour nous a portées, nous irons, grâce à cela, bien au-delà.

    Un grand bravo aussi à Maxime de Laurence reçu brillamment comme bachelier, il est fantastique ce gars dit ma grande :)

     

    Vous pouviez le faire et vous l'avez fait, avec les honneurs :)

    Vous pouvez être fiers de vous les enfants !

     

  • Lettre à mon père pour ton anniversaire

    Ce soir, quelque part en Meuse, mon père fête ses 70 ans. Ne pouvant y être physiquement je le suis par la pensée. Maxine ma Parisienne a pris un TGV pour la Meuse hier, hop une petite heure c'est magique !

    Maxine je t'ai demandé de lire ces quelques mots, pour mon père.

    jean willaime

    Papa,

    Nous voilà réunis en ce jour pour fêter ton anniversaire,

    ma présence pas ordinaire,

    Une présence, à distance, pour quelques centaines de kilomètres entre nous.

    Ce soir je suis avec toi en pensées et au travers de quelques mots. 

    Papa,

    Du fond du cœur te souhaiter une merveilleuse soirée d’anniversaire, entouré de tes amis et famille.

    Je suis sûre que tu as préparé de la bonne musique, surtout de la bonne musique, quelques dives bouteilles et de quoi régaler tout le monde et même un peu plus.

     Tu t’es fait tout beau et ton grand sourire fait pétiller tes yeux rieurs. Oh tu auras peut-être un peu les yeux qui brillent en écoutant mes mots, toi qui sais vivre d’émotions, de tendresse, d’amitiés, d’humour et de joie ; de saines colères aussi, si tolérance ou amour de ton prochain est mis à mal. Et j’aimerais te serrer dans mes bras pour te remercier d’avoir su faire de moi un être humain, de chair, et d’émotions, de convictions, et de sentiments, d’actions aussi, et que je lise dans ton regard de la satisfaction et de la fierté.

    Je ne suis pas là physiquement mais je suis très heureuse que Maxine soit auprès de toi pour lire mes mots pour toi. Je voudrais te remercier pour tous les moments partagés jusqu’à ce jour, pour les débats toujours constructifs, pour ton soutien et ton amour inconditionnel, pour ton écoute et ta quête de la vérité, pour ta jeunesse d’esprit, ta soif d’évoluer encore et toujours.

    Merci d’être celui que tu es et puis surtout, merci d’être mon père.

    Je t’aime papa.

    Ta fille reconnaissante, avec tout mon amour.

    Bon anniversaire sans modération et que la fête soit belle au cœur de tous !

  • L'envol

    http://www.deezer.com/music/track/16511934

    free music





    Voilà qu'arrive le crépuscule de ce premier jour de septembre.

    Aujourd'hui tu pris ton envol et ce soir la page blanche ouvre l'esprit à tous les possibles.

    Ma toute petite fille, des babilles de tes premiers jours aux longs échanges de ces jours derniers, dix-huit années 4 mois et huit jours. Te voilà si belle jeune femme, étudiante brillante, romancière prolixe, photographe de l'émotion pure, ma toute petite, mon ange, ma Grande, ma Fantastic, mon oiseau libre.

    Aujourd'hui tu pris ton envol pour la capitale dont tu sauras, j'en suis sûre, capter l'énergie créatrice toute chargée d'histoires à découvrir et vibrante d'histoires à vivre.

    Je te revois petit bout de deux ans alors que la photo à peine prise tu réclamais "je peux voir ?", comme je te retrouve aujourd'hui lors des longues nuits de publication de séries qui suivent tes journées de shooting quand tes admirateurs impatients te réclament :"on peut voir ?"

    http://belle-epine-photographie.over-blog.com/

    Je te revois bien sûr cramponnée au guidon de ce vélo si neuf, partagée entre envie et terreur, quand est né entre nous ce "Tu peux le faire" dont j'ai tant abusé, transformé en "Tu peux le faire, c'est comme le vélo sans roulette" qui aujourd'hui te fait sourire.

    Il y a quelques jours tu étais blottie tout contre moi, quelques heures nous arpentions ensemble les terres vierges de ma parentalité, quelques minutes nous traversions soudées les remous, les épreuves. Te voilà maintenant sur la branche qui oscille au souffle d'un bel automne, puisse t'elle être un tremplin. Ouvre grand tes ailes ma si belle, te voilà toute chargée de bagages, de draps et de cahiers neufs et d'une vieille phrase qui chante comme une comptine :"Tu peux le faire, c'est comme ..."

    Vole ... que je te vois !

    maxine,decker


  • Bris de silence

    Tais-toi.

    Il est probable que ce blog soit né de ces deux mots.

    Tais-toi, mais souris. J'ai obéi. Longtemps.

    Depuis trop longtemps déjà le silence a fait main basse sur ma maison, sur mes racines au point que les effluves nauséabondes des crimes et des rancœurs trop longtemps mâchées débordent désormais des murs d'enceinte. Petites bouches cousues à points serrés. Visages de plâtre, ne pas penser pour ne pas comprendre, ne pas réfléchir pour que le miroir reste sans tain. Sourire, pour masquer les souffrances. Souffrir pour dire autrement.

    Regardez mon sourire il éclate en bris de silence.

    Sachez que je vais le garder, mais un sourire qui en dit long, et vrai. Un sourire qui n'a honte de rien, de ceux qui n'ont pas besoin de mots pour être bavards, un sourire au-delà des polémiques aveugles, de la méchanceté taiseuse, du silence factice, facile et assassin.

    Ecoutez mon sourire il résonne en bris de silence.

    Tais-toi est un dogme puissant au coeur des innocents bâillonnés, entravés d'enfances murées jusqu'à l'ultime vieillesse. Meublées de bavardages les maisons. Parées de dorures les vies pour peindre les décors d'Epinal aux yeux éteints. Brise, brise, brise le silence en éclats de conscience, à grand coups de rasoirs dans les toiles de fond. Pointée du doigt, désigner en cruelle d'avoir rompu le pacte toxique. Victorieuse rébellion, révolte bruyante à mon insoumission.

    Ressentez mon sourire, déchaîné en bris de silence.

    Fade est le goût des vies tues, le temps adoucit les aigreurs, suaves se font les voix de miel à vous écoeurer des fleurs, ne plus sentir mais ne plus sentir rien. Dormir jour et nuit pour que la fumée ne pique pas les yeux et que les bouches respirent l'air vicié des vieux enfers, taisant l'essentiel, ne laissant échapper parfois que quelques boulettes charbonneuses. Il faut s'éloigner des terrils pour oublier l'odeur et goûter les parfums des instants précieux.

    Croquez mon sourire, il respire en bris de silence.

    Vivante !

    Et puisqu'il n'y a de paroles sans coeurs attentifs, à vous qui lisez mes batailles, merci.

  • Samedi soir quelque part

    Les travaux du salon avancent à grands coups de couleurs vives ! Oups :)
    Les vacances sont consommées à moitié. Nous n'irons pas à Verdun, impossible d'envisager de faire 1600 km avec ce qui me reste de dos ... sciatique maudite mettant mes nerfs et ma philosophie à rude épreuve ...

    Nous allons donc profiter pleinement du printemps qui est déjà là, les jaunes jonquilles prêtes à éclore et la grand saule pleureur tout gonflé de bourgeons d'un vert tendre. Petite Fantastic a choisi des lunettes d'un violet profond et transparent, Grande Fantastic est sur une monture caramel quant à moi je vois la vie en rose, nous essayerons de faire une photo des trois relookées et ruinées ... oh mon dieu ... mon salaire d'un mois y passe ... le monde est fou.

    Cette semaine nous sommes allées à Lyon, très chouette fin de week-end, début de semaine, le début du tournage d'une émission avec les Fantastics, émission que vous retrouverez sur vos écrans au mois de juin !! Prochain tournage à la maison le week-end prochain ... viiiiiite finir le salon, gloups le budget lunettes a entamé le budget meubles du salon ...

    Lundi soir j'ai donc animé un débat sur la tolérance face au handicap avec Marie Garnier, après la projection d'intouchables. Je me suis laissée gagner par la même émotion qu'à la première projection, prendre la parole avec la voix qui tremble un peu devant ce public essentiellement composé de lycéens. Et puis le plaisir d'entamer le débat, rebondir sur les réflexions très justes de ceux qui ont pris la parole, répondre aux questions le coeur ouvert et conscient que parfois, parfois, un mot peut tout changer. Sous l'oeil toujours de la caméra. Puis donner la parole à mes trois plus grandes qui étaient là. Ma Grande se lever, faisant face à des jeunes en pleine interrogation et dire "Je suis Maxine, je vais avoir 18 ans, j'ai toujours connu ma mère comme ça, ce n'est pas toujours facile, jamais difficile" Je crois bien que j'ai reçu ce lundi soir un cadeau précieux. Merci ma chérie du fond du coeur.

    La fin de semaine a été vite croquée, il a fallu retourner dans les Alpes de Haute Provence pour reprendre Aron qui est donc de retour à la maison, pour autant l'aventure l'a bien calmé.

    On avance, on avance nous voici samedi soir, un samedi soir tout consacré à en préparer un autre, lieu d'un impact que rien n'arrêtera, magnitude force 9. Indicible sentiment de pleine vie, pleine peau, ce sentiment qui permet de transcender un simple samedi soir en instant précieux et des lettres sur un écran en poussière d'étoile.

    Un samedi soir, quelque part. Et vous où êtes-vous ?


  • Pour un Noël tout doux



    Les vacances avancent à petits pas, nous avons habillé la maison de son habit de fête, débauche de lumières et de paillettes, cette année sans aucune modération, pour mettre de la magie à leurs enfances.

    La table, repeinte, les chaises enfin changées, je poursuis la métamorphose de la maison, de mon intérieur, pour que ce qui se passe dedans se reflète à l'extérieur ! C'est donc douceur et sourire malicieux qui se transforme en "j'ai osé repeindre la table de mamie" et peut-être même "j'ai inversé le salon et la salle à manger" mais là j'hésite un peu ça fait quand même déplacer de gros meubles, faudrait pas que ça ne soit qu'une lubie passagère ... peut-être qu'avec une baguette magique ? Mon Dieu les filles ont regardé Peau d'âne !! Catherine Deneuve devait avoir tout juste 18 ans !! Truffes au chocolat. Aujourd'hui nous découperons des flocons pour les grandes baies de la véranda. Et demain un bowling.

    Hier il y avait raclette avec 5 amies de ma grande Fantastic, une tablée de 11 filles avec mes plus jeunes Fantastics, avec un grand débat quant au choix du film qu'elles allaient regarder, longue nuit qui s'effiloche pour s'endormir à quatre heures du mat après avoir refait le monde, ce matin les petits yeux à la table du petit déj avant, pour certaines, d'aller passer "le code" le passeport pour leur liberté qui approche, elle, à grands pas, la fin de la terminale dans quelques mois, les écouter évoquer leurs études à venir, Lyon, Paris, Bordeaux ... et mon coeur de maman à la fois fier et ... fier ...

    Pour le repas de noël nous ferons des crêpes et nous nous déguiserons, un noël toutes les cinq, peut-être un noël blanc, qui sait, nous avons eu quelques flocons en début de semaine !

    Quelques jours pailletés, pour manger des noisettes et du chocolat, je voulais partager ces quelques éclats de joie avec vous, vous qui êtes là à tous les moments, ceux-là et les autres aussi, et puis aussi vous dire, merci !

    cirk-mosphere-4232.JPG


    Un marche de Noël en Provence : http://belle-epine-photographie.over-blog.com/article-cirk-mosphere-91507131.html

  • La vie

    La cage du lapin à l'envers, suspendue avec du fil à linge, accrochée à la branche de l'accacia le plus haut possible, les chats enfermés, ouf le petit de "nos" pies en apprentissage de vol est sauvé ce soir. Ses deux parents sont venus le chercher dans notre nacelle improvisée à grand renfort de cris !! Une heure et demie de sauvetage et ce soir ... la vie ;)

  • Monde e-mouvant

    Les jours se suivent et sont changeants. Drôle de période où tout est mouvant, belle occasion pour toucher du doigt l'illusion mensongère de la solidité qui est à la vérité ce que l'équilibre est à la stabilité.



    Ma grande Fantastic a écrit un livre.
    Un livre sur la quête d'identité des adolescents et plus encore, un livre qu'on croirait écrit par une personne qui aurait déjà vécu plusieurs vies. Evidence d'un nouveau regard sur elle. Son livre je suis entrée dedans comme on fait un voyage, un voyage dans sa tête, son coeur, son esprit et peut-être même son âme. J'en suis ressortie étonnée, émerveillée, effrayée et surtout très heureuse pour elle, de ce beau parcours qui est déjà le sien même si sa lucidité peut paraître violente. Voilà une jeune fille bien réveillée, les yeux grands ouverts, les pensées et la parole posées.

     



    J'ai commencé à lire "L'ombre du vent" de Zafon, le titre m'avait aimantée, les premières pages émue aux larmes, le premier chapitre régalée. J'ai l'intime conviction que je ne sortirai pas identique à moi-même de ce livre, je plonge, m'immerge dans son flux sans gilet de sauvetage, qui lira, vivra.



    NDR : et bien j'ai commencé ce livre en même temps que cette note et je l'ai fini avant, je n'ai pas trop le coeur à l'écriture en ce moment. C'est un très bon roman, j'ai plongé et je crois que je ne suis pas encore tout a fait revenue des brumes grises de Barcelone, de l'histoire de Daniel, Pénélope, Béa, Fermin, l'abominable Fumero, Lain Coubert, Julian et de l'ombre du vent. Âmes sensibles s'abstenir, ce roman est sauvage et poètiquement envoûtant, en fait ce n'est pas vous qui entrez dans le livre, c'est lui qui entre en vous ...dès les premières lignes et peut-être dès le titre. A lire résolument !

     



    Je sais que je suis à fleur de coeur en ce moment, la sensibilité comme manteau, l'ouverture comme drapeau. Le visage nu. Sans peur. Le sac plein de questions auxquelles seul le temps va répondre. Je reste attentive, me protège sans doute trop peu, la rivière contourne les rochers, moi aussi et à la fin les rochers sont usés, pas l'eau.

     



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