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Et si une fable

  • Le roi invisible, les tulipes et les rats musqués

    Sur une terre singulière de nature multiple,

    un jeune roi invisible cultivait des tulipes.

    Au plus que prolifèrent ses vastes champs fleuris,

    le jeune roi couronné sans un bruit légifère.

    Ploient les têtes sous l’averse toutes remplies bien trop lourdes

    et si quelques ne se courbent, la plupart se dressent.

    Le roi neuf ébahi n’en peut plus de compter,

    les corolles, les bouquets tous faisant son succès.

    De partout il ressème, les rues en sont masquées,

    sans peine, sans haine, nul ne peut l’arrêter

    Si pour grande partie rats musqués obtempèrent

    voilà que certains hommes sont ici têtes en l’air.

    Ils oublient de marcher, souvenir des colchiques

    des printemps du passé, paysages bucoliques

    A chacun son bouquet, son remède à son choix

    Tout le long des chemins, vivant d’impunité, bons droits.

    Et si les rats musqués en convois réunis

    D’échanger leurs cultures sont bien sûr interdits.

    Les voilà qui s’attablent à trois pairs six coudes

    De ce roi invisible s’attachent à en découdre

    Qui est donc pour chacun ce vil envahisseur,

    Règne à germe virulent, amazonien vendeur ?

    Amis imaginaires au nom desquels on tue,

    Les multiples, les vertus et toutes diversités ?

    Si pour vos têtes redressées vous craignez la tondeuse

    Sachez que couronnés ne tondent pas dans les bois

    Soyez mus, gais, sauvages et pourquoi pas des chênes

    Et pour ceux qui le veulent et peuplent bien les villes

    Iris bleus, blanches roses, volubiles potentilles

    Par dessus les œillets et toutes les tulipes,

    Soyez vous, soyez fous, semez à fin heureuse

    La santé démuselée fera fi de la haine

    Alors les rats musqués iront de bon aloi

    Et les rois invisibles n’y feront plus leurs lois.

     

    WML

  • Le dernier homme est une femme

    Après Les printemps de l'Yggdrasil, après Hache-Mine, je vous présente mon nouveau livre :

    Le dernier homme est une femme

    J'ai écrit ce livre au cours de l'hiver 2018-2019. Un hiver rude pour notre pays et pour le monde. Un hiver qui aura vu se lever de jeunes âmes militantes qui tentent de réveiller les coeurs quant à l'avenir de l'humanité sur notre planète qui se meurt, à cause de nous. Notre cupidité, notre violence, notre folie, nos envies matérialistes, nos soifs de puissance nous ont conduits dans une impasse. La volte-face n'est pas permise, le temps ne file qu'en marche avant. La solution ? Trouver des portes dérobées, lever les yeux au ciel ou creuser ?

    Eden et Nebiyou vous emmèneront des forêts nourricières de la nouvelle Allemagne jusque sur les Hauts-plateaux d'Abyssinie à la recherche de réponses et de voies, semant leurs questions comme autant de cailloux blancs ou devrais-je dire brillants ?

    Ce livre est ma participation à la lutte pour la préservation de notre Planète.

    Vous pouvez vous le procurer en ligne sur la plateforme Lulu.com sur ma page auteur :

    http://www.lulu.com/spotlight/mariedecker

    Je serai heureuse de recevoir vos avis ou répondre à vos questions.

    Une précision : toutes les données chiffrées ou scientifiques sont issues de mes recherches sur le net et accessibles à tous.

    Bonne lecture mes ami.e.s !

     

  • De l'intention

    Jour deux de l'an 17

    Nous sommes en Vie. C'est un fait mesurable selon des critères physiques. Le souffle en mouvement. Sommes-nous vivants ? Qu'est-ce qu'être vivant ? Cela sert-il à quoique ce soit ou au contraire sommes-nous nuisibles ? Etre en vie est un miracle qui se suffit à lui-même ? Et si la vie n'avait d'autre sens que d'être ?

    L'an 2016 a été rude d'épreuves. Épurée. Nue. Expiatrice. Révélatrice.  Renaître quasi rien. Quasi.

    Certaines dimensions humaines me pèsent. Je m'agace puis je me souviens d'instants incroyables de conscience. Comment faire que ceux-ci transcendent ceux-là ? Tout choisir. Pas comme on trie mais comme on épouse.  Etre le hasard, sa propre chance.

    Je nous souhaite vos meilleurs voeux. Que les liens soient d'amour.

  • A la mort en amour

     

    octobre,rose

     

    Des brumes roses d'octobre sur les champs de velours

    Monte au cœur la langueur aux doux parfums d'antan.

    Des amours passées sont restés les labours,

    Et les fruits et les joies aux doux jeux des enfants.

    De récoltes en semis j'ai marché tous les jours,

    Apprenant le matin à renoncer au temps.

    Complexe incertitude de se savoir vivants,

    A la mort en amour et doux pressentiment.

    Modestes vagabonds aux bagages étincelants.

    Brumes roses d'octobre et soleils de printemps,

    Souvenirs déchirants et doux parfums d'antan.

  • Les Printemps de l'Yggdrasil

    Après avoir cherché un éditeur traditionnel j'ai finalement décidé de mener cet événement fondateur de A à Z, de l'alpha à l'oméga ;-)

    J'ai donc publié Les Printemps de l'Yggdrasil sous ma propre édition "Editions du brouillard levant".

    Le livre est maintenant en vente sur le site Lulu.com

    marie decker,printemps,yggdrasil

     

    C'est une immense joie pour moi et le résultat de nombreuses heures d'un investissement très personnel.

    Puisse t'il être mon porte-parole !

    Pour aller sur le site de vente du livre, cliquez sur l'image ou ICI

    Vous pouvez laisser votre avis ICI

  • Elephante

    éléphante-dAfrique-et-son-éléphanteau-585x390.jpg

    J'irai trouver les racines du ciel au noir de tes pupilles, puits sans fond épinglés d'étoiles, visiter ton univers intérieur, au coeur du coeur du monde.

    Il est l'histoire d'un petit enfant qui demande à son grand-père pourquoi le grand éléphant n'arrache pas le si petit piquet qui croit le retenir. Et le grand-père de raconter que, petit éléphanteau le majestueux animal aura essayé, essayé, essayé encore de se libérer, jusqu'à épuisement, jusqu'à renoncement. Maintenant devenu grand et fort il oublie d'essayer.

    Parfois, dans la vie, il vaut mieux garder son énergie, attendre patiemment que le bon moment soit venu et un jour de grande joie, se libérer de ses chaînes comme on ouvre un cadeau.

    Ce matin je me suis vue emprisonnée par quelques vieilles chaînes, courbée sous le fouet et les coups de pique, blessée, blessée à mort, et en colère. C'est ce qui arrive quand on attend trop longtemps.

    Alors ce soir, dans la joie, parce qu'il est grand temps,  je briserai quelques liens devenus trop serrés et pourtant si fragiles. Des liens qu'il suffit sans doute de secouer un peu fort pour qu'ils partent en poussière d'étoile.

    Je me remettrai sur mes pattes et sereine je poursuivrai mon chemin, au coeur du coeur du monde.

    Et vous amis, de quel piquet aimeriez-vous vous libérer ?

  • De retour !

    Me voilà de retour avec une grande e-joie de vous retrouver !

     

    Je l'ai fait, j'ai réussi !

    J'ai rédigé un texte qui peut-être deviendra un livre.

    J'avais déjà essayé il y a longtemps mais aucun début n'avait eu de suite et puis il y a quelques semaines j'ai retrouvé au hasard d'un cahier, un début, je me suis lue et ... je me suis agacée de ne pas avoir écrit la suite ! Alors, reprenant l'histoire où je l'avais laissée 4 années plus tôt j'ai tricoté cousu la suite. Et quand j'ai commencé je n'ai plus réussi à m'arrêter, perdant le sommeil sans être fatiguée, perdant l’appétit sans ressentir aucune autre faim que celle d'écrire, écrire, relire, relier, faire naître la page sous la plume joyeuse et émerveillée. Il n'est pas de hasard, il est des rendez-vous, je l'avais assez porté, le moment était venu pour ce texte de fleurir.

    C'est avec une grande joie que je mets au monde ce petit livre que j'ai baptisé :

    Les Printemps de l'Yggdrasil

    J'ai osé et ça, c'est à vous et vos encouragements que je le dois, alors un immense merci à toutes et tous. A Nous et aux Printemps de l'Yggdrasil !


     

    fenêtre ouverte


  • Humble prière d’une athée à l’usage de ceux qui savent

     

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    Une vie vraie,

    Essence subtile, source de toutes vies.

    Sois ma joie

    D’être vivant parmi Le Vivant

    Dans l’amour et la grâce.

    Aujourd’hui et toujours.

     

    Une vie vraie,

    Dans l’ombre d’un doute

    Trouver la lumière

    Au fond du pire mal

    Chercher le meilleur

    Ici, là et entre Tout.

     

    Une vie vraie

    Pour apprendre le langage des justes,

    La volonté des sages et la vision pure.

    Accompagne du plus bas, mon infinie ascension.

    A mes pieds blessés, front ployé.

    Douleurs et sucs, dans ton silence, mêlés.

     

    Pour que toujours je chemine et puis,

    Que je me meurs guérie.

    Une première fois.

     

     

    Marie Decker

    Avril 2013

  • La blessure.

    Elle palpite, à peine découverte d'un voile de peau. Rose sur la pâleur. Et c'est comme si la chair s'était débarassée de son habit. Le regard s'y attarde, à la fois ému et prêt à s'en détourner. Mais il revient. Il a d'abord haï le sabre et la plaie, béante sur l'intime, il a ordonné que remonte la garde, le temps, la vie. La chair a pleuré, crachant sang et humeurs, se maudissant de ne pouvoir ressouder les bords. "Trop loin, trop loin", hurlait-elle, déchirée. Sous les regards féroces l'attente suppliante s'est déguisée en exigence. Pointée du doigt, mise à l'index, la rebelle résiste à toutes les chimies anti anti. Anti !

    "Aime-moi hurlait la blessure, aime-moi criait-elle, aime-moi" murmura t'elle dans un souffle. C'est alors qu'au coeur du regard un voile passa, subtil, évanescent. Un clignement à peine ressenti, un tremblement qui aurait pu être fébrile. Mais là, à cet instant, l'être a choisi. "Je t'entends, dit le regard. Je t'entends et tu me changes. Je te comprends et oui, enfin, je te vois."

    La blessure murmura des jours durant, sa peine et sa peur, sa raison d'être, ses secrets, le mal caché et ses maudits avoués. Elle dit aussi sa richesse, ses enseignements, la mue possible et son amie la guérison.

    Le regard troublé baissa les armes, il prit soin de découvrir la blessure sous un jour nouveau, vit le sang dans les veines, écouta toutes ses histoires. L'eau des larmes lava silencieusement les restes de fards. Désarmé, désarmant le regard caressa lentement la blessure, humble, reconnaissant, on pouvait lire dans l'oeil maintenant limpide, un merci, qui éleva la blessure au rang de leveur de brume.

    Elle ne meurt pas. Ne s'efface jamais. Elle vit tant que vit le corps qui la porte et murmure à ceux qui la reconnaissent "J'ai été, je suis et je suis guérie." Elle redessine les courbes de mémoire, sculpte les corps en donnant vie même à la terre, elle fait chanter les mots les plus ordinaires. A ceux qui s'approchent vraiment, faisant fi de leur premier regard et réduisant la distance au point de la frôler, elle offre dans un souffle créateur un "Et vous" qui ne trouve écho qu'en ceux qui le souhaitent. Et vous ...

    Coeur vaillant faisant face. Coeur ouvert fera trace.Celui qui la blessure aimera, qu'elle soit pleinement mienne ou tiers, possédera en son sein la formule du baume et de l'onguent. Nulle vie sans outrage, ne saura le secret, à moins d'avoir longuement le blessé écouté, sa plaie épousé.

    Et que ceux qui passent la tête trop levée pour entendre ou même voir le blessé, passent vite leur chemin car la route sera longue à leurs si fragiles pieds.

     

    Pour l'amie au yeux clairs ...

  • Le parfum des roses

    free music

     



    Au jardin de l'enfance fleurissent les roses à nos printemps,
    Bercées aux souffles, gorgées d'eau vive et sacrées au soleil.



    L'été de nos saisons, habité d'harmonies embaumantes, envoûtantes,
    Grave au coeur de nos mémoires, émois et désespoirs.


    Et si pleuvent les couleurs fanées au vent des automnes,
     

    Encore une fois humez avec ardeur l'ultime essence avant que ne se meurent !



    Quand vient l'hiver à nos corps diaphanes, des roses l'essentiel,
    Partagé, dispersé, dilué et vivant, perdurent leurs parfums.


    L'âme est au corps ce que le parfum est aux roses.
    Subtil, éternel, vie nouvelle à chaque floraison.



    Naître, vivre au coeur, s'élever, voler au vent.


    roses.jpg

     



    Des roses, dans tous les jardins visités, sauvages, cultivés ou en friche, trop tôt cueillies, en fleurs ou déja fanées, jamais je n'oublierai le parfum.

    Il est ma mémoire, il me fonde, me féconde et me créé, me nourrit, m'emporte et m'allie.

    Pour que je sois, par qui je suis. Lui en moi, moi en lui.
    L'un et l'autre, unis, à jamais, dans le Tout.