Les notes du cahier printanier
les petites notes de mai, le coeur qui bat, les heures jumelles, écrire pour l'aventure :
http://www.manu-autourdumonde.com/2017/08/comme-une-vie-a-la-mer.html
Et dans le cahier le récit d'une expérience née d'un temps de chaos pour une famille d'amis avec qui nous avons cohabité à la maison pendant 4 mois de mars à juin. Temps de solidarité et de guerre avec la municipalité dont je fais pourtant partie ...
Nous vivons actuellement à deux familles. C’est un mélange doux-dingue et si vous pouviez y assister vous verriez que ce qui se voit en premier c’est beaucoup d’amour. Comme si la mise en commun de nos destins avait érodé nos aspérités car, ce qui se permet dans l’intimité d’une famille, s’assume beaucoup moins devant témoins. Le regard des autres mais aussi leurs exemples sont venus nous enrichir mutuellement. Les conflits individuels se diluent dans le groupe, les tensions s’oublient dans un rire ou le parfum des gaufres qu’un ou une aura confectionnées à dessein, pour régaler les petits ou récompenser les ados d’avoir planché sur leurs maths. Nos familles en miroir nous ont invités à nous pencher sur la notion de propriété, de partage, de solidarité d’entraide de respect de chacun, de liberté et de responsabilité, d’organisation. Les journées se sont enrichies de discussions, de projets de preuves de courage et d’encouragements, d’humour et de joie. Nous avons partagé nos peines et nos combats, nos connaissances et nos compréhensions. Oui, sans aucun doute, de mon point de vue, nous sommes aujourd’hui, malgré l’épreuve, plus forts.
Et pendant ce temps je guettais le chèvrefeuille :
http://www.lesfemmesendisent.fr/archive/2018/05/01/a-nos-printemps-6047934.html
et le rossignol, celui qui ouvre les coeurs les plus fermés et ravit les autres :
http://www.lesfemmesendisent.fr/archive/2018/05/11/rossignol-emoi.html