UA-66561467-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

moi modérée ??

  • Lumières

    Elle apprivoise la lumière pour sublimer les ombres folles, mères de la source prodigue.

    Au cœur des noirceurs et des secrets enfouis naît la plus pure des eaux qui jaillit d’entre les roches dures.

    Chatoyante, claire-obscure, ajourée, changeante, Salomé me demande quel mot ou expression utiliser pour décrire la lumière au travers des arbres. Quelle colle, voilà que je sèche. D’autant que celle du printemps n’est pas celle d’automne et celle du matin aussi unique qu’est singulière celle du soir. Avec ou sans brume et volutes parfumées ? Eclaboussée de scintillements de rosée ou craquante de feuilles rousses et piquées ? Animée d’un éclair vif aux rebonds de l’écureuil curieux et craintif tout à la fois ou se mirant aux calmes rides d’une flaque d’eau brune ? Ode aux lumières ludiques des sous-bois de nos enfances, émois crus et impudiques des verts printemps, turgescents de vie, bains chauds et enivrants d’une forêt au cœur des étés lorrains quand l’abeille alourdie emporte son butin d’or, dans un vol comme saoule.

    Un jour d’examens partiels auxquels il me semblait avoir échoué je nous avais emmenées, ma peine et moi, aux vieux étangs que j’avais découverts par hasard au détour d’un virage de la route qui reliait Saint-Dizier et Bar-Le-Duc. Pour rejoindre les petites étendues d’eau aux reflets verts et mauves il m’avait fallu cahoter au pas sous une arche solennelle de grands arbres. Les troncs élancés de ceux qui devaient être des hêtres offraient à la voute végétale une solide verticalité digne des bâtisseurs sacrés, offrant à mon âme tourmentée un élan vers le ciel. La pénombre au tamis de verdure était douce et apaisante, traversée comme en songe de longs rais d’un soleil timide qui semblait inquiet et respectueux de ma confuse mélancolie. Quelques larmes froides tentaient de se frayer un chemin au nœud de ma gorge encombrée de sanglots qui, même eux, me semblaient inconvenants. Je ne pouvais échouer, j’allais noyer mes idées sombres au cristal ondoyant d’algues émeraudes dans lequel se reflétaient quelques nuages gris et lourds, annonciateurs d’averse. Au sortir du tunnel boisé et protecteur, les yeux plissés aux éclats, j’avais dû avancer à découvert. Ni pêcheur, ni promeneur pour contrarier mon funeste dessein. Si mon avenir me paraissait se fourvoyer dans une trop longue impasse, la voie elle, était libre.  Mon ironie ravalée j’avançais prudemment jusqu’à la rive, molle des lourdes pluies printanières, prenant garde qu’un collet de roseau n’exécute pas  prestement et prématurément, ma dernière volonté.
    L’étang Franchot, c’était son nom, qui émaillait cette forêt du Haut-Juré, le portait bien mal, son nom. Il me parut à cet instant sournois et plus que froid. Aucune libellule pour virevolter, ni croassement bucolique happant quelque mouche ou sombre idée, pour conter légende de prince.
    C’était une pauvre flaque froide. Je fis encore quelques pas espérant trouver l’endroit propice à mon acte et le courage à la hauteur de mon drame d’alors. Les corbeaux commençaient à se moquer et j’avais froid aux pieds comme au cœur. Accroupie au bord de ma délivrance, un long cri jaillit soudain du tréfond de ma poitrine. Le monde se tut. Et ce ululement de bête blessée répara soudainement mon âme, me soudant à la vie.
    Le soir tombait sur l’étang, il fallait que je rentre, rendre ce petit coin de nature à sa paix meusienne. J’avais, me semblait-il, échoué à l’épreuve de thermodynamique des fluides, demain la chimie organique  que j’adorais, me donnerait, peut-être, une seconde chance. 

     

     

    lien image

  • Les notes du cahier d'avril sans mars

    Sur le blog un souffle de renouveau qui se confirmera ... en septembre !

    http://www.lesfemmesendisent.fr/archive/2018/04/27/baroud-6046852.html

     

    Et dans le cahier le projet d'un nouveau livre, Petit traité du handicap, un abécédaire grecfelu, mélange doux dingue de racines et de quotidien, sans doute les giboulées, le mois des fous ...

     

    α : Le meilleur des mondes Aldous Huxley, le début.

    β : Bête à manger du foin, Bobin l'enchanteur

    γ : Rayon gamma, gamein, le mariage game-over

    δ : La différence, l'embouchure, la porte, ce qui sépare

    ε : L'erreur

    ζ : Ça dépend ça dépasse, Z'êtes à l'ouest

    η : L'état de santé qui nous gouverne

    θ : La tête à claques

    ι : Pour un iota, un pouillème,

    κ : Capacité : le cas Caliméro

    λ : L'ordinaire, l'invisible

    μ : La mue, ce qui me meut

    ν : Etre nue, mise à nu

    ξ : Auxiliaire, occire, occipital mon amour

    ο : Petit tout petit

    π : Epissétout, le cercle, ce qui m'entoure

    ρ : Roploplo, femme Romée, rhododendron

    σ : La somme, stigmatisée, sigmoïde

    τ : Les taux, l'étau, le temps

    υ : Hue, psy, alone

    φ : Philosophie, fille, filles, défi

    χ: La quille, le cap, le mouvement, l'immobile qui

    ψ : psy chiatre ou chée

    ω : Grand haut My God

     

     

    notes,manuscrites,cahier,livre enceint

  • Rock n'roll winter to come

    Les Fantastics.jpg

    Quelle rentrée !

    Cette envie d'écrire qui est devenue aujourd'hui impérieuse, quelques transformations profondes en cours : du lieu de vie, de l'installation informatique, de l'état d'esprit, du fonctionnement familial, de mes aidants enfin bons accompagnants, de mes projets toujours un peu fous. Un coaching bien intéressant, un rythme improbable et peu raisonnable, des envies de vous voir tous, des trajets en voiture devenus si difficilement supportables, des Fantastics déménagements/ emménagements, bon sang ! Quelle rentrée !

    Vous me manquez, mon et "les blogs" me manquent, je suis nostalgique  de l'avant Facebook, c'est amusant de voir que d'autres aussi, williamrejault.fr/un-nouveau-depart reprendre contact avec des personnes connues par les blogs et adorer ça !

    La plume gratteuse se réjouit de l'hiver à venir, ça va être rock'n roll !

     

  • Baroud

    Deux mois sans écrire une ligne.

    De la rudesse. Toute relative au regard de l’hiver 2010 ou de l’hiver 2015. Mais les années s’enchaînent, la solitude se compte en milliers de jours. La petite santé. Ma cinquantième année. Tu vas te marier l’année prochaine. Notre fille aînée fera de si jolies photographies. Rien n’arrête le temps ni la méchanceté. Défendre sans succès ma chère bibliothèque. Accueillir une famille en péril, combattre la bêtise crasse de quelques vieux villageois au cœur sec comme la terre d’ici, à la vision bornée par la peur ou la médisance. Entrevoir un avenir bien trop sombre pour mes amis humains et animaux, mon pays, ma planète. Bouché, boucher. Comme une envie de tout foutre en l’air. De faire la preuve par neuf qu’il nous faut changer tellement de systèmes dans lesquels nous sommes englués comme des oiseaux marins les jours de marées noires.  Jusqu’à étouffer. Entourée de vivants déjà morts, aveugles et cupides. La politique de basse France, les stratégies comiques, les dégâts désolants.

    Bien sûr il y a mes elles, toujours aussi fantastiques, lumineuses, amoureuses, pleine de vie, d’envies, curieuses, créatives, les rêves en actions, travailleuses, des valeurs plein les poches, des cœurs généreux, les justes révoltes, la conscience éveillée. Il y a ma sœur la bien aimée, son énergie sans limite, sa voix, ses voies guides et aussi les amies mères veilleuses, celles qui savent lire entre mes sourires, avec leurs failles et leurs abysses, leurs belles âmes et leurs projets fous. Il y a les amis des îles qui nous ouvrent la longue route et le monde en si grand. Et puis, cette si belle famille, malmenée par une société exclusive, accueillie  dans nos cœurs et notre maison depuis quelques semaines, révélatrice de l’ampleur des dégâts normatifs d’un monde où tu es dans les clous sinon rien. Et nous, nous savons bien que dans les clous nous n’y sommes plus depuis si longtemps qu’un courant d’air pourrait nous faire sortir de cette route que les bien-pensants tracent à l’aveuglette, au petit malheur la malchance.

    Et il y a Carl Gustav Jung avec bonheur, le grand réconciliateur devant mon éternel, son livre rouge sans compromission qui me conjugue âme et raison. Et quelques grands projets profondément altruistes, des ouvertures vers des personnes nouvelles, des chemins possibles.

    Baroud d’honneur ou sortie d’un trop long tunnel, je ne sais pas.

    Qui vivra verra.

    Je vous espère heureux, mes amis.

  • Souffles clés !


    Orchestrons-nous, me revoilà dotée des baguettes, chef d'un orchestre symphonique qui fait mon émerveillement, mille accents, milles couleurs, incroyables rythmes, c'est comme plonger en apnée dans un torrent qui cascade en éclats de rochers éclaboussés des scintillances d'une eau de joie pure et incroyablement vivante !

    Rires ! Joyeuse Joie ! Energie !

    Et tant pis pour les jaloux. Toujours, il y en aura toujours pour dénigrer, juger, pâlir, ternir, renâcler, fustiger, peu m'importe !

    Entendez-vous le son de mes talons qui caracolent cette route nouvelle ?

    Voyez-vous cet éclat de malice au coin de mes yeux qui papillonnent d'une saine fatigue ?

    Vous régalerez-vous du sourire qui mange mon visage ?

    Dimanche tout fou d'un mistral qui fait danser le saule et rebondit dans les éclats des rideaux blancs qui cherchent à s'envoler. Hier les rossignols ont chanté emplissant ma nuit de lumière.

    Rossignol, rossignol toi qui est la clé des souffles qui chantent, la musique pure des transcendances, porte mon message par delà la plaine,

    J'aime la Vie, Dieu, ce que tu es belle !

     

    joie,femme,vie,belle,rythme

     

  • Six cent notes

     

    Six cent pages dans ce cahier, vertigineux colimaçon de mots en palier, reliés en cordon tressé vers l'ombilicale chaleur. Précieux phare du veilleur, fenêtre sur âme en ligne, repêche-moi ici, ailleurs. Six cent notes se balancent dans mon carnet. Funambule noctambule, écrire à la craie sur la voûte céleste, suspendue à un fil, pourvu qu'il soit de vie ou de lune. Rire, pleurer, jouer, aimer, écrire encore. Conjugaisons harmoniques aux cartes de mon ciel, grimoire de l'invisible à portée de vue, à mille lieux des lilas respirer leur chant et dire la prose comme une clé d'émoi. Du fond de moi à toi, aux étoiles, en pirouettes de couleurs, en blanches nuits, en cris de silence, larmes en papier, rires en paillettes, danse des bonheurs, verbiage incessant des douleurs. Clavier à nez de clown pour papyrus bavard et partageur.

    Et si la six centième ici se dit c'est que celui qui lit, relie à lui autant qu'à elle, celle qui, ce soir pour ceux-ci, scintille ces six si justes mots : VOUS ICI, SIX CENT MILLE MERCI !

  • Pied de nez à l'hiver !

    Mon dos ne m'a pas lâchée d'un pouce et j'en ai plein les bottes, ça agace un peu, ça met les nerfs en vrille et des cernes sous les yeux. Je voudrais pouvoir lui tourner le dos, à mon dos, lui coller un redressement immédiat comme empêcheur de dormir en rond. Rien à faire, mon dos me casse les pieds, une histoire sur laquelle je me casse le nez depuis quelques années, à moi mes yeux pour pleurer et mes mains pour prier ? Le Saint des dos, des pieds ou des nez ? Les trois j'vous fais un lot !

    Un p'tit lot de do, de ré, et si et si, et la aussi, la bas ou la haut, pourvu qu'en pa-pier ca-deau on emballe le paquet et que jaillisse, espiègle, un pied de nez à mon dos, à l'hiver et aux empêcheurs de rêver en ronds, en ronds de jambes, en pieds et en vers !

    Si demain dos est remis droit, je saurai que rien ne vaut un petit pied de nez à mes "bobos" et d'imaginer, faisant fi de la neige promise, une promenade espiègle à Bagatelle ...

    http://www.deezer.com/music/track/13059032

    free music





    Déjà dit : http://www.lesfemmesendisent.fr/archive/2009/04/28/etre-et-accords1.html
  • Trop

    Trop, trop, trop ... au galop, faudrait-il ajouter pour échapper à la marée qui monte.

    Trop de milliers de choses à faire, trop de courses, ménage, travaux, contrôle technique (en retard et vous ?!) trop de beaucoup de choses et pas assez de temps pour tout faire ou alors c'est le temps qui passe trop vite ? Je sais je l'ai déjà dit/écrit mais là ça prend des proportions que même Madame Ubiquité en perd sa faculté de jongler et son sourire entre défi et pied de nez aux impossibles. 

    C'est peut-être moi qui en fais trop ou qui en veux trop ?


    Samedi soir je suis allée à une fête trop bien, un nouvel-an chinois chez ma Catherine qui était trop belle !

    Chacun apporte un plat ...  j'ai fait des crevettes avec trop de tout, à commencer par les pousses de soja, faut être pris pour être appris, le goût des uns à noyé le goût des autres si finement ciselés avec mon nouveau copain magique : un gros couteau céramique "fégafatoi", bref de la mesure il faudrait sans doute, mais modération n'est toujours pas mon amie ! C'était bon quand même ! Me voilà posée au milieu de cette soirée et de certains que je n'avais plus vus depuis ... juin. Mais non ! Mais si. Depuis juin. Alors voilà au milieu des danseurs qui dansent j'introspecte et je me dis" bon sang mais que sont les six derniers mois devenus ?"


    Trop de soucis ces derniers mois sont venus alourdir la tâche, l'arrivée du chien tourne au cauchemar depuis quelques semaines, il me surprotège et attaque les auxiliaires de vie, ce qui est juste intolèrable. Alors la décision a été prise au grand regret de toutes, nous ne pouvons pas le garder. Trouver une solution qui soit bonne pour lui m'a pris un peu de temps, mais voilà, mardi, Aron quittera la maison pour être accueilli chez un maître chien. C'est une décision difficile à mettre en oeuvre, une séparation, un nouveau manque qui se prépare. Les lapins sont partis depuis samedi pour cause d'allergie d'une des Fantastics et le chat blanc (qui a décrêté que ses besoins devaient être faits dans les armoires !!!) sera accueilli dans une ferme auberge (il y a pire comme famille d'accueil : ce lieu est le paradis des animaux, il y a même un kangourou !).


    Une restructuration de mes fonctions décidée lors de mon déplacement de la semaine dernière devrait compléter les changements indispensables à mon retour à une vie un peu moins speed ...


    Et puis cette envie d'écrire qui me chatouille les neurones autant que la plume, et puis cette envie de redonner quelques éclats à ma "vie sociale" et aussi des possibles à explorer sans aucune volonté de modération ...


    Bien sûr en relisant d'anciennes notes je sais que mes nuits ont changé plus que mes jours. Trop de douleurs et de fatigue me terrassent bien plus tôt qu'avant. Une indispensable disponibilité pour mes filles, aux états d'âme parfois houleux, ne me livre à la nuit que bien trop tard souvent pour envisager d'écrire. Alors les heures de début de nuit me trouvent plongée dans mes pensées en attendant que le "trop mal" se transforme peu à peu en sommeil. ça dépend des pensées me dirait un certain. Oui ça dépend des pensées ... et si pouviez lire dans les miennes vous seriez immédiatement embarqués dans une farandole joyeuse, drôle, incroyable, palpitante, passionnante et terrible, en un seul mot : trop, non en deux mots plutôt : trop bien ! 


    Dimanche soir. Quel plaisir que ces quelques minutes partagées avec vous.

    A votre tour maintenant de me livrer vos pensées du soir, espoir ?

     

    ubiquité,femme,orange,espoir,pensees


    Fleur orange - Normandie




  • Qu'est-ce qui fait bondir Marie ?

    ralala ... j'ai beaucoup hésité sur le titre de cette note avant même de l'écrire !

    J'avais pensé à "je suis une garce" mais non quand même, c'est que j'ai une image à préserver :) et puis je me suis dit que vous alliez vous dire "Marie elle ne poste qu'une fois par semaine, elle fait dans le titre raccoleur" d'ailleurs j'avais pensé aussi à "je suis une femme libre, mon téléphone c'est sacré" ou "le grand bordel dans les fichiers" mais non, non décidément cette vulgarité ne me ressemble pas alors, alors quoi ? qu'est-ce qui fait bondir Marie ??

    Ah ben le voilà le titre "qu'est-ce qui fait bondir Marie "un mélange de mégalo-mytho-humour" comme je les aime surtout quand je suis Zénervée !!!

    Bon allez Marie, dis-nous ce qui t'énerve ....

    Et si je vous dis PROSPECTION PAR TELEPHONE ???? là, voilà je vois que vous m'avez comprise ....

    Je n'en PEUX PLUS !!!!! ça augmente d'année en année, aujourd'hui j'en suis à 2 ou 3 appels ..... par JOUR, c'est horrible, à tel point que si vous m'appelez et que je vous réponds style chien qui aboie dites-vous simplement que vous êtes le 4° appel masqué du jour ... et oui chez moi vaut mieux dire à l'avance qui vous êtes pour que je vous réponde de ma voix la plus suave ou enjouée (c'est selon) !!!

    Alors moi aujourd'hui je vais vous donner mon secret, mon arme absolue pour couper la chique à tous ces prospecteurs de me deux qui appellent bien sûr à midi quinze ou 19h30 en fonction du contenu du panier garni que j'ai gagné pour l'ouverture du magasin "Mes outils en or" ou "Met mon masque à l'argile des flancs de côteaux des bords de la Durance sur ta face". Oui je vais vous dévoiler mon arnaque anti "je me fais avoir sans sortir de chez moi" et je vous rappelle que téléprospectrice j'ai été, pas longtemps certes : 3 semaines et demi mais dans ces métiers c'est déjà de l'ancienneté, donc un petit truc tout en douceur, hop t'as rien compris mon gars que tu es déjà en train de raccrocher, l'argumentaire stoppé net à la première phrase !!

    La première phrase, hé, hé, c'est celle qui, après avoir vérifié que vous êtes le chef de famille ou que vous savez utiliser une carte bancaire, va valider le critère principal pour lequel vous figurez sur ce fichier, autrement dit ce sur quoi s'est engagé le vendeur du fichier ... vous suivez ???

    Alors nous avons :
    Vous avez entre 25 et 60 ans, c'est bien votre cas Madame Decker ?
    Dans le cadre d'une étude nous appelons les propriétaires de votre région ?
    Votre mari bricole/jardine/boit du vin ???
    Êtes-vous satisfaite de votre forfait mobile ?

    Les deux premières étant bien sûr les principales. Alors depuis quelques mois je mens .... et oui, avec un aplomb à faire rougir tous les pinocchios ! Je sais c'est mal :)

    Bon je ne vous cache pas que du coup ma colère ressemble maintenant à un fou-rire planqué un peu potache mais au moins ça m'amuse !!

    Vous avez entre 25 et 60 ans, c'est bien votre cas Madame Decker ?
    Moi "ah non pas du tout ! J'ai 18, 70 ans" ça dépend des jours ... je vous garantis que c'est imparable, ils ne peuvent pas aller plus loin car leur produit ne s'adresse qu'à cette clientèle !

    Dans le cadre d'une étude nous appelons les propriétaires de votre région, c'est bien votre cas Madame Decker ?
    Moi "ah non pas du tout" (je le tiens très bien maintenant celui-là :) ) je suis locataire .... je suis désolée ... et là ce sont eux qui s'excusent de m'avoir dérangée !!! Ils peuvent car OUI ça me dérange !!

    Bon je vous raconte celle d'aujourd'hui ...

    elle -"Bonjour je suis Madame XXX pour directe énermachin (bon là ça me gonfle de leur faire de la pub alors un vendeur alternatif d'électricité (arf vendeur alternatif pour de l'électricité, même pas fait exprés) ) Vous connaissez sans doute ?"

    Moi - "NON"

    elle -"la pub vous savez avec deux oiseaux"

    Moi - "je n'ai pas la télévision"

    elle - "arf arf arf"

    elle a tout simplement éclaté de rire tellement ça lui paraissait incongru de vivre sans télévision ... alors je me suis amusée un peu :

    elle - vous connaissez d'autres distributeurs d'éléctricité qu'EDF

    moi - "je n'ai pas d'éléctricité"

    elle - "?ù$#!!?"
    moi - enfin plus exactement nous produisons notre propre éléctricité

    elle -"alors vous avez des panneaux solaires"

    moi -" oui, oui et une EOLIENNE dans notre jardin"

    elle -"EXCUSEZ-MOI DE VOUS AVOIR DERANGEE"

    moi -"au-revoir ... bon courage !!!"

    Je sais je suis une garce, c'était ça le vrai titre de la note :)

    Essayez vous verrez ça fait du bien, quand on sait le niveau d'endettement du pays et des familles, quand on sait que la croissance n'est surtout pas la réponse et même si je sais qu'il faut bien que les boîtes vendent leur production je milite pour une libération de mon téléphone et de tous les téléprospecteurs : libérez-les, mettez le bordel dans les fichiers :)

  • En avant !

    free music



    titititata

    Une note après l'autre avancer, ne pas avoir peur, plus jamais.

    Courage, ce mot qui revient si souvent, le faire mien.

    Monter, glisser, remonter, plus haut.

    Etre le grain de la folie du monde.

    Et tant que la terre est ronde.

    Tourner encore sur un air de jazz

    Titititata

    Le cardiologue a dit que j'avais bon coeur M'sieurs Dames.

    La musique comme énergie, prendre son air, son rythme.

    Je la sens qui monte et me transporte.

    Demain sera filles

    Faire des bulles en pied-de-nez au blues

    Musique !

    free music



    free music