Trop, trop, trop ... au galop, faudrait-il ajouter pour échapper à la marée qui monte.
Trop de milliers de choses à faire, trop de courses, ménage, travaux, contrôle technique (en retard et vous ?!) trop de beaucoup de choses et pas assez de temps pour tout faire ou alors c'est le temps qui passe trop vite ? Je sais je l'ai déjà dit/écrit mais là ça prend des proportions que même Madame Ubiquité en perd sa faculté de jongler et son sourire entre défi et pied de nez aux impossibles.
C'est peut-être moi qui en fais trop ou qui en veux trop ?
Samedi soir je suis allée à une fête trop bien, un nouvel-an chinois chez ma Catherine qui était trop belle !
Chacun apporte un plat ... j'ai fait des crevettes avec trop de tout, à commencer par les pousses de soja, faut être pris pour être appris, le goût des uns à noyé le goût des autres si finement ciselés avec mon nouveau copain magique : un gros couteau céramique "fégafatoi", bref de la mesure il faudrait sans doute, mais modération n'est toujours pas mon amie ! C'était bon quand même ! Me voilà posée au milieu de cette soirée et de certains que je n'avais plus vus depuis ... juin. Mais non ! Mais si. Depuis juin. Alors voilà au milieu des danseurs qui dansent j'introspecte et je me dis" bon sang mais que sont les six derniers mois devenus ?"
Trop de soucis ces derniers mois sont venus alourdir la tâche, l'arrivée du chien tourne au cauchemar depuis quelques semaines, il me surprotège et attaque les auxiliaires de vie, ce qui est juste intolèrable. Alors la décision a été prise au grand regret de toutes, nous ne pouvons pas le garder. Trouver une solution qui soit bonne pour lui m'a pris un peu de temps, mais voilà, mardi, Aron quittera la maison pour être accueilli chez un maître chien. C'est une décision difficile à mettre en oeuvre, une séparation, un nouveau manque qui se prépare. Les lapins sont partis depuis samedi pour cause d'allergie d'une des Fantastics et le chat blanc (qui a décrêté que ses besoins devaient être faits dans les armoires !!!) sera accueilli dans une ferme auberge (il y a pire comme famille d'accueil : ce lieu est le paradis des animaux, il y a même un kangourou !).
Une restructuration de mes fonctions décidée lors de mon déplacement de la semaine dernière devrait compléter les changements indispensables à mon retour à une vie un peu moins speed ...
Et puis cette envie d'écrire qui me chatouille les neurones autant que la plume, et puis cette envie de redonner quelques éclats à ma "vie sociale" et aussi des possibles à explorer sans aucune volonté de modération ...
Bien sûr en relisant d'anciennes notes je sais que mes nuits ont changé plus que mes jours. Trop de douleurs et de fatigue me terrassent bien plus tôt qu'avant. Une indispensable disponibilité pour mes filles, aux états d'âme parfois houleux, ne me livre à la nuit que bien trop tard souvent pour envisager d'écrire. Alors les heures de début de nuit me trouvent plongée dans mes pensées en attendant que le "trop mal" se transforme peu à peu en sommeil. ça dépend des pensées me dirait un certain. Oui ça dépend des pensées ... et si pouviez lire dans les miennes vous seriez immédiatement embarqués dans une farandole joyeuse, drôle, incroyable, palpitante, passionnante et terrible, en un seul mot : trop, non en deux mots plutôt : trop bien !
Dimanche soir. Quel plaisir que ces quelques minutes partagées avec vous.
A votre tour maintenant de me livrer vos pensées du soir, espoir ?
