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lutte

  • Le dernier homme est une femme

    Après Les printemps de l'Yggdrasil, après Hache-Mine, je vous présente mon nouveau livre :

    Le dernier homme est une femme

    J'ai écrit ce livre au cours de l'hiver 2018-2019. Un hiver rude pour notre pays et pour le monde. Un hiver qui aura vu se lever de jeunes âmes militantes qui tentent de réveiller les coeurs quant à l'avenir de l'humanité sur notre planète qui se meurt, à cause de nous. Notre cupidité, notre violence, notre folie, nos envies matérialistes, nos soifs de puissance nous ont conduits dans une impasse. La volte-face n'est pas permise, le temps ne file qu'en marche avant. La solution ? Trouver des portes dérobées, lever les yeux au ciel ou creuser ?

    Eden et Nebiyou vous emmèneront des forêts nourricières de la nouvelle Allemagne jusque sur les Hauts-plateaux d'Abyssinie à la recherche de réponses et de voies, semant leurs questions comme autant de cailloux blancs ou devrais-je dire brillants ?

    Ce livre est ma participation à la lutte pour la préservation de notre Planète.

    Vous pouvez vous le procurer en ligne sur la plateforme Lulu.com sur ma page auteur :

    http://www.lulu.com/spotlight/mariedecker

    Je serai heureuse de recevoir vos avis ou répondre à vos questions.

    Une précision : toutes les données chiffrées ou scientifiques sont issues de mes recherches sur le net et accessibles à tous.

    Bonne lecture mes ami.e.s !

     

  • Baroud

    Deux mois sans écrire une ligne.

    De la rudesse. Toute relative au regard de l’hiver 2010 ou de l’hiver 2015. Mais les années s’enchaînent, la solitude se compte en milliers de jours. La petite santé. Ma cinquantième année. Tu vas te marier l’année prochaine. Notre fille aînée fera de si jolies photographies. Rien n’arrête le temps ni la méchanceté. Défendre sans succès ma chère bibliothèque. Accueillir une famille en péril, combattre la bêtise crasse de quelques vieux villageois au cœur sec comme la terre d’ici, à la vision bornée par la peur ou la médisance. Entrevoir un avenir bien trop sombre pour mes amis humains et animaux, mon pays, ma planète. Bouché, boucher. Comme une envie de tout foutre en l’air. De faire la preuve par neuf qu’il nous faut changer tellement de systèmes dans lesquels nous sommes englués comme des oiseaux marins les jours de marées noires.  Jusqu’à étouffer. Entourée de vivants déjà morts, aveugles et cupides. La politique de basse France, les stratégies comiques, les dégâts désolants.

    Bien sûr il y a mes elles, toujours aussi fantastiques, lumineuses, amoureuses, pleine de vie, d’envies, curieuses, créatives, les rêves en actions, travailleuses, des valeurs plein les poches, des cœurs généreux, les justes révoltes, la conscience éveillée. Il y a ma sœur la bien aimée, son énergie sans limite, sa voix, ses voies guides et aussi les amies mères veilleuses, celles qui savent lire entre mes sourires, avec leurs failles et leurs abysses, leurs belles âmes et leurs projets fous. Il y a les amis des îles qui nous ouvrent la longue route et le monde en si grand. Et puis, cette si belle famille, malmenée par une société exclusive, accueillie  dans nos cœurs et notre maison depuis quelques semaines, révélatrice de l’ampleur des dégâts normatifs d’un monde où tu es dans les clous sinon rien. Et nous, nous savons bien que dans les clous nous n’y sommes plus depuis si longtemps qu’un courant d’air pourrait nous faire sortir de cette route que les bien-pensants tracent à l’aveuglette, au petit malheur la malchance.

    Et il y a Carl Gustav Jung avec bonheur, le grand réconciliateur devant mon éternel, son livre rouge sans compromission qui me conjugue âme et raison. Et quelques grands projets profondément altruistes, des ouvertures vers des personnes nouvelles, des chemins possibles.

    Baroud d’honneur ou sortie d’un trop long tunnel, je ne sais pas.

    Qui vivra verra.

    Je vous espère heureux, mes amis.

  • Elle s'appelle Nathalie

    Il y a déjà quelques semaines qu'elle a créé son blog et je voudrais vous parler d'elle. Nous sommes voisines de blog, voisines dans la vraie vie et voisines de vie sauf qu'elle c'est son fils Tanguy qui est handicapé. Mon grand ami Tanguy des étoiles, je vous ai déjà parlé de lui et de cette façon que nous avons tous les deux de communiquer par le regard mais je ne vous ai pas parlé de Nathalie.

    Tanguy a l'âge de ma 3° fille et quand nous sommes arrivés à Villelaure il allait à l'école et tous ses camarades de classe l'aimait bien, il marchait. Puis son état s'est dégradé, Nathalie s'est battue avec son mari pour avoir une AVS, puis Tanguy a grandi et je les ai vus se battre à nouveau pour trouver une place dans un établissement mais Tanguy était "sans étiquette", ni IMC, ni autiste ni quesaisjeencore, et en France pas d'étiquette pas de case ... le parcours du combattant et puis chez Nath depuis le début un combat acharné pour accepter, pour garder espoir, pour combattre l'indifférence, l'Administration, le manque d'information, de moyens ... il faut dire que le Vaucluse est "un peu" en retard ... alors quand j'ai vu se créer ce blog "Tanguy" je me suis dit que Nath venait de gagner une sacrée bataille, celle  qu'elle a mené contre elle-même pour accepter et faire partie de la communauté.

    Maintenant elle veut dire ce qu'elle en pense et moi je veux qu'on l'écoute parce qu'elle a l'honnêteté de dire combien c'est dur, sans faux-semblant, sans enrobage, à vif.

    Et maintenant c'est moi qui m'inspire d'elle, le jour où toutes les personnes handicapées tapent du poing sur la table ça va trembler dans les chaumières et au Palais ...

    Nath ... tous ensemble ...




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