Photographie Maxine Decker Photographe© - Déesses

 Elle a vingt ou mille ans

Et qu'elle ouvre son âme, ses bras ou bien son coeur,

Tu sais au fond de toi que brisé tu seras, dans une vie, dans une heure.

Qu'elle parte ou qu'elle te garde, quand tu la perds tu pleures.

Elle a vingt ou mille ans

Et tu l'aimes comme un fou, depuis longtemps tu vois.

Elle attendait de vivre dans tes yeux, dans ton corps et ta foi.

Avant de la connaitre elle était déjà là.

Elle a vingt ou mille ans

Et il t'en faut plus alors pour que tu la comprennes, la chérisses et l'honores.

Dans toutes ses tendresses, des matins les plus purs jusqu'aux soirs pailletés d'or.

De l'aube des caresses aux longs soupirs encore.

Elle a vingt ou mille ans

Et elle est Dame Nature, faite femme pour toi, déesse des eaux vives et princesse des bois.

Merveilleuse éphémère, bienheureux bien-aimé d'un conte où tu es roi.

Prisonnier volontaire d'un amour courtois.

Elle a vingt ou mille ans

Et si  elle est alors, muse divine et féconde, de la coupe sacrée l'écrin intemporel

Elle enfante pour toi, et le monde et le ciel, amante adamantine des amours charnelles,

Gardienne au creux du corps de la flamme éternelle.

Copyright © Maxine Decker

Imagine

Il y aurait l'absence, tue et je serais, là. 
Il y a ici le banc, trop petit paraît-il,
Est le silence, je m'y assois, encore, 
Si j'ignorais, jusqu'alors, son existence 
Éternelle fulgurance, de mémoire, subtile 
L'homme derrière,  moi et le bois mort
L'arbre à l'ombre douce, berce l'âme
Seule. La lumière vit. Inonde l'essence,
Au fond, le coeur des fleurs denses. Immobile,
Tuer las le mal, d'une mauve souffrance
Indolence vague au souffle. Visible, là.
Tu es. Mon amour, infini. Sois encore.

Depuis quelques années grande Fantastic a troqué crayons à dessin contre appareil photo et elle a indéniablement "un oeil" comme d'autres ont un nez ...

Elle continue à écrire son troisième roman et fait maintenant partie d'un collectif de jeunes artistes : Art Maniaque que vous pouvez découvrir sur Facebook ou My Space.

Je me dis que ses potes ont beaucoup de chances parce qu'à travers ses photos elle les montre belles et beaux, et ça à ces âges où les métamorphoses ne sont pas toujours des plus faciles, avoir une belle image de soi-même c'est un beau cadeau !

Je ne suis pas parfaite ! Cette fois c'est acquis je vais pouvoir passer à autre chose. Après une boulette de cette taille Gaston peut aller se rhabiller, je lui mets une sacré longueur d'avance. J'ai gagné en prime le droit de traumatiser ma fille à vie et d'être en partie responsable de son plus mauvais souvenir de quand elle avait douze ans presque treize. Mais là si vous êtes attentifs vous avez bien noté le "en partie" et là on sent que ça va balancer......

keskelafé ??

Elle a pas fait les papiers d'identité pour le voyage du collège en Italie que le départ c'est demain et que maintenant c'est trop tard.........:-O

 ooooooooh mooooon dieuuuuuuuuu !!

Imaginez plutôt la scène, jeudi midi au resto :

Ma collègue : "c'est bon Marie tu as tous les papiers pour le voyage en Italie"

Moi - " les pa quoi ?" (dans ma tête je pense mais ne le dis pas oh mon dieu l'Italie ? quel jour on est ? quel mois on est ?"

Elle - "les papiers : carte d'identité, autorisation de sortie du territoire, carte européenne d'assurance maladie ?"

Moi - "non"

Elle - "??"

Moi "Allo Maxine c'est maman, là elle doit sentir dans ma voix que quelque chose l'attend,

- ouiiiiiiii maaaamaaan ? (chérie que j'adore)

- Elle est où ta feuille pour l'Italie ?

- J'te l'ai dit que j'l'avais perdue ! (dans l'océan cauchmardesque du bazar de sa chambre) 

- Et la prof elle ne vous a rien réclamé avant les vacances ?

- ben si mais moi j'avais pas le dernier chèque parce que tu n'avais plus de chèque dans le chèquier, alors elle m'a rien demandé, pourquoi ?

- T'AS PAS TES PAPIERS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!

- ben c'est pas grave, la frontière c'est juste un trait sur la carte...

- Arghhhhhhhhhh

Quelques belles engueulades plus tard mère/fille ; mère/père ; père/fille ; fille/fille (toi on t'a rien demandé), le triste constat et là adieu Italie, batailles de polochons, vomi dans le bus, nuits blanches avec les copines.

Bonjour la honte les parents : humfffff ils ont voulu avoir 4 enfants, faut les assumer maintenant !!

Ben voilà ça devait finir par arriver !! COUAC , de là peut-on en résumer les parents entreprennent les enfants trinquent ?